Puisque nous sommes nés
viernes, 13 noviembre 2009
Este documental muestra la vida de unos niños brasileños que están entrando a la adolescencia y quieren salir adelante a pesar de su pobreza. Todo gira alrededor de una estación de gasolina al borde de la autopista. Está filmada sin entrevistas ni comentarios. Los diálogos son los de los personajes. El sonido es el del ambiente ya sea el viento, los automóviles, los animales, la televisión o los altavoces de la gasolinera. Sumerge al espectador en ese mundo y en esa problemática tan universal. No se ve violencia física pero la violencia de la sociedad está muy presente. No se imagina uno cómo lo hicieron pues los diálogos no parecen preparados en absoluto y a menudo son muy íntimos y conmovedores. Los directores Andréa Santana, brasileña, y Jean-Pierre Duret, francés, han logrado un filme muy auténtico, filmado con cámara digital y pasado a película de 35 mm. ¿Cuánto tiempo habrán pasado en medio de esta pobre gente? Me parece muy efectivo como crítica de nuestras sociedades y de la injusticia del mundo. Sería muy bueno que los niños y jóvenes lo vieran para que fueran concientes de suerte y no desperdicien sus propias oportunidades.
Puisque nous sommes nés
Date de sortie cinéma : 4 février 2009
Réalisé par Jean-Pierre Duret, Andréa Santana
Long-métrage français, brésilien. Genre : Documentaire
Durée : 1h30 min Année de production : 2008
Synopsis : Brésil. Nordeste. Une immense station-service au milieu d'une terre brulée, traversée par une route sans fin. Cocada et Nego ont 13 et 14 ans. Cocada a une rêve, devenir chauffeur routier. Il dort dans une cabine de camion et, la journée, il rend service et fait des petits boulots. Son père est mort assassiné alors il s'est trouvé un père de substitution, Mineiro. Un routier qui prend le temps de lui parler et de le soutenir quand la tentation de l'argent mal acquis se fait trop forte. Nego, lui, vit dans une favela, entouré d'une innombrable fratrie. Après le travail des champs, sa mère voudrait qu'il aille à l'école pour qu'il ait une éducation mais Nego veut se sortir de là, gagner de l'argent. Le soir, il rôde à la station, fasciné par les vitrines allumées, les commerces qui vendent de tout, la nourriture abondante. Avec son copain Cocada, ils regardent le mouvement incessant des camions et des voyageurs. Tout leur parle une langue dont ils n'en savent rien. Avec cette singulière maturité qu'on acquiert trop tôt dans l'adversité, ils s'interrogent sur leur identité et leur avenir. Leur seule perspective : une route vers Sao Paulo, vers un ailleurs.
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