7 días en la Habana
domingo, 16 diciembre 2012
Divertida esta película compuesta de cortometrajes de siete directores de cine confirmados. Cada uno pinta la Habana de su imaginación, con sus estereotipos y sus sorpresas. Varios actores y personajes aparecen en más de un corto dándole más realidad al conjunto. El gringuito que llega a conquistar cubanas y termina con una relación ambigua, el gran director de cine Kusturica que está en el festival de cine pero más interesado por la bebida, la música y un mujer que lo espera lejos de allí, los extractos de discursos de Fidel que parecen surrealistas cuando uno piensa en la historia de la isla, el palestino perdido en ese mundo extraño, los que quieren abandonar el país y los que se quieren quedar por motivos tan diferentes. En fin, una buena dosis de humor, de crítica, de música y de personajes pintorescos. Me gustó.
7 jours à la Havane
Titre original 7 días en la Habana
Date de sortie 30 mai 2012 (2h9)
Réalisé par Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabio, Laurent Cantet
Avec Josh Hutcherson, Vladimir Cruz, Emir Kusturica
Genre Drame Nationalité Français, espagnol
Synopsis : Instantané de la Havane d’aujourd’hui : un portrait contemporain d’une ville éclectique à travers un film composé de 7 chapitres réalisés par Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabío et Laurent Cantet.
À travers leurs différentes sensibilités, origines et styles cinématographiques, ils ont saisi l’énergie et la vitalité qui rendent cette ville unique. Certains réalisateurs ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, avec le regard d’étrangers loin de leurs repères. D’autres ont choisi l’immersion totale et se sont inspirés de la vie de la population locale.
Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le quotidien d’un personnage différent. Loin des clichés, ce film a pour vocation de faire résonner l’âme de cette ville hétéroclite au fil des quartiers, des ambiances, des générations et des cultures. Si les 7 histoires présentent des intrigues différentes, les réalisateurs ont accepté d’inscrire leur récit dans une trame partiellement commune et de lier les histoires entre elles, afin de créer une impression d’unité dramatique. Certains lieux de tournage, comme l’Hôtel Nacional ou le Malecon, apparaissent de façon récurrente au fil des chapitres. Certains personnages principaux et secondaires glissent d’un film à l’autre, connectant les histoires, de manière à montrer qu’à la Havane, toutes les couches sociales se croisent, se côtoient, parfois s’entremêlent...
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