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martes, 31 marzo 2015

Carthagène des Indes

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Si vous avez l’occasion d’aller à Carthagène sur la côte Caraïbe colombienne, n’hésitez pas. Ça vaut le voyage. C’est une jolie ville qui a préservé de manière harmonieuse son architecture coloniale. Elle a un fort espagnol imprenable qui gardait l’or de l’Amérique en partance pour l’Europe et recevait des galères remplies d’esclaves noirs. Je croyais que les pirates et corsaires n’avaient pas réussi à la conquérir, mais en flânant dans les rues, nous avons vu une plaque sur une maison indiquant que le corsaire anglais Sir Francis Drake l’avait habité. Dans la Wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Cartagena_de_Indias_(1586) il y a un article qui raconte la pise de la ville par ce pirate en 1586 ; c’est intéressant et en plus il y a un lien avec l’origine du cocktail mojito comme un médicament créé à Cuba pour aider Drake à combattre les fièvres que ses troupes avaient attrapées lors de leurs séjour à Carthagène et qui s’appelait El Draque au début.

De toute façon, Carthagène était tellement bien protégée que les espagnols n’ont pas pu la reprendre lors de la reconquête que par le siège el la mort de presque un tiers de sa population d’alors. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Carthag%C3%A8ne_des_Indes_(1815) partiellement traduite de l’espagnol où l’on explique aussi le nom de Ciudad Heroica (Ville héroique).

Je suis allé plusieurs fois pendant ces quarante dernières années. En tout, ça fait six voyages. Cette fois-ci nous étions invités par nos amis Julio et Olga Lucía qui ont un appartement là-bas depuis plusieurs années et la connaissent très bien.

colombia,cartagena,piratasLa ville s’est étendue en largeur et en hauteur. Aujourd’hui elle a dépassé le million d’habitants et ça se voit dans la circulation automobile qui est très chargée. Comme les taxis n’ont pas de taximètre, il est conseillé de négocier le prix pour éviter des mauvaises surprises. Cependant elle est peut-être la ville la plus sûre du pays. On peut se promener sans soucis presque partout et à toute heure de la journée. Il y a des très bons restaurants et bars en ville. Des groupes de chanteurs font des spectacles dans les places et dans les rues touristiques. Il y a une ambiance de fête qui remplit l’atmosphère. Des magasins d’artisanat local ou de bijouteries sont nombreux ainsi que des musées. Elle m’a rappelé la Havane à Cuba.

Les plages de sable fin sont très bonnes. Nous n’avons pas eu le temps d’aller en barque sur des îles proches pleines de mangroves ; cela nous aurait pris une journée entière et nous voulions profiter du festival de cinéma. Ce sera lors d’un prochain voyage.

Tiens ! Ça fait déjà deux mois que nous sommes en Colombie. Ça veut dire aussi que le compte à rebours pour le retour en France a commencé. Le temps passe vite…

Plus d’infos ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carthag%C3%A8ne_des_Indes

http://www.cartagena.gov.co/

19:23 Anotado en Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, cartagena, piratas

jueves, 26 marzo 2015

Deux fictions au FICCI-15

colombia, cartagena, cine, festival Pour finir avec ce festival voici deux films intéressants. L’un se passe à la frontière entre le Mexique et les États-Unis où les trafiquants et la police jouent au chat et à la souris. L’autre c’est l’histoire de deux jeunes filles Coréennes qui pour financer un voyager en Europe tombent dans la prostitution. Les deux ont plein de surprises et un rythme qui maintien éveillé le spectateur, quoique le film coréen a parfois des passages plus lents. Curieusement ils ont en commun l’inexpérience de la jeunesse, car c’est à cause de ça que le jeune trafiquant se fait piéger par un policier expérimenté qui a quand même risqué sa peau et les jeunes filles tombent dans le monde de la prostitution comme dans un jeu qui tourne mal. Ils sont bien filmés et laissent beaucoup de place à la réflexion. La fin des deux est plutôt surprenante.

600 millas / 600 miles, Premier Latinoamericana, Oficial Ficción, México / Estados Unidos / 2015 / 85 / Digital, Dirección: Gabriel Ripstein, Reparto: Tim Roth, Kristyan Ferrer, Harrison Thomas, Noé Hernández, Mónica Del Carmen, Armando Hernández

Sinopsis: Todo fluye en permanente viaje de ida y vuelta a lo largo de la frontera entre México y Estados Unidos, personas, drogas, dinero y muy especialmente, las armas. Gabriel Ripstein debuta con una ópera prima basada en la conocida operación “Rápido y furioso", la polémica estrategia utilizada por el gobierno de los Estados Unidos, en la que de forma deliberada permitía a los comerciantes de armas de Phoenix y Tucson, venderle a compradores potencialmente ilegales, con el fin de rastrear las pistas que los llevaran a dar con los jefes de los carteles de drogas de México. Arnulfo Rubio, un adolescente mexicano y su cómplice amigo americano, son los encargados de comprar y traficar armas sin percatarse del seguimiento hecho por el agente Harris de la Agencia de Alcohol, Tabaco, Armas de Fuego y Explosivos –ATF-. Harris confronta a Rubio mientras espera en un estacionamiento y el joven, desesperado lo secuestra y termina contrabandeándolo en un largo viaje de 600 millas por carretera desde Arizona a la frontera, Sonora y Culiacán, en el que compartirán la ambigüedad de un destino desconocido.

Samaria / La Samaritana / Samaritan Girl, Corea del Sur / 2004 / 95 / Digital, Dirección: Kim Ki-Duk, Reparto: Sun Sang-jae

Sinopsis: Dos jóvenes e íntimas amigas se introducen en el mundo de la prostitución para financiarse un colombia, cartagena, cine, festival viaje a Europa. Lo que en apariencia empieza como un juego inocente va tornándose más y más complejo. La samaritana está dividida en tres capítulos, que coinciden con los distintos giros que toma el relato para centrarse en dos dolorosas experiencias de sacrificio, expiación y amor: la de una de las muchachas y la de su protector padre. En esta, como en otras películas del director coreano, conviven lo explícito y lo sugerido, lo truculento y casi pornográfico con elementos espirituales y religiosos. Kim Ki-Duk se apoya en los sobreentendidos y en los fuera de campo para hacer tolerable el descenso a los infiernos de sus protagonistas. Y encuentra la manera de no juzgarlos.

miércoles, 25 marzo 2015

Deux documentaires au FICCI-15

colombia, cartagena, cine, festival J’ai vu deux documentaires colombiens très intéressants. L’un montre la vie des jeunes indigènes de l’Amazonie colombienne qui doivent aller étudier loin de chez eux afin d’obtenir le bac et si possible continuer des études supérieurs. L’autre c’est la vie d’un médecin Colombien assassiné en 1987 lorsqu’il était président de la ligue des droits des hommes à Medellin.

La selva inflada (La jungle gonflée) est un documentaire lent et bien filmé montrant l'ennui de ces jeunes autochtones internés dans la ville loin de leur forêt majestueuse. Ils font beaucoup d’efforts pour apprendre et obtenir un diplôme. Ils peuvent passer des années à l'internat sans voir leurs parents. Ceux-ci font des sacrifices pour que leurs enfants obtiennent un titre, puis un emploi et enfin puissent les aider. Parfois, certains jeunes se suicident parce qu'ils ne supportent pas le changement de vie. Il est intéressant d'entendre les jeunes indiens parler leur langue maternelle et voir le long voyage qu'ils doivent entreprendre pour rentrer chez eux. Le réalisateur laisse un témoignage des problèmes de ces personnes qui souhaitent intégrer le monde moderne.

Carta a una sombra (Lettre à une ombre) c’est l’histoire de la famille Abad Faciolince filmée par la petite-fille du médecin assassiné en 1987 selon les témoignages de sa famille et des amis du médecin. Il suit assez fidèlement le livre El olvido que seremos de l’écrivain Héctor Abad, fils du médecin, où il raconte la vie de sa famille en écrivant à son père mort. Le livre a été un grand succès et a été traduit dans plusieurs langues dont le français. Voir http://www.hectorabad.com/loubli-que-nous-serons/

C’est un documentaire excellent sur cette période sombre de l’histoire récente de la Colombie où la mafia de la drogue, les paramilitaires, la guérilla, les militaires et la classe politique de droite comme de gauche se faisaient la guerre sans merci. Comme disait une dame à la fin du film, lors de la session de questions réponses, c’est un témoignage de l’injustice qui a frappé tant de familles qui n’ont pas eu quelqu’un pour écrire leurs histoires. C’était un moment très émotif de voir la famille réunie à l’occasion de cette première et de cette hommage.

La selva inflada / The Inflated Jungle Premier Mundial Oficial Documental Colombia / 2014 / 70 / Digital Dirección: Alejandro Naranjo

colombia, cartagena, cine, festival Sinopsis: En una comunidad ancestral de la amazonia colombiana, está ocurriendo una serie de suicidios entre jóvenes indígenas. ¿Por qué lo hacen? El documental de Alejandro Naranjo no pretende clausurar el misterio que todo suicida se lleva consigo, pero sí ofrece claves para entender el tremendo sentido de no pertenencia y miedo al futuro por el que pueden estar atravesando estos muchachos. La selva inflada se abre al propio testimonio de los jóvenes y sigue discreta y pacientemente actividades cotidianas como la educación “occidental” que estos reciben de sus maestros y el horizonte de competencia y “selección natural” que en ella se imparte. Muestra el regreso al hogar del que muchos de ellos partieron y los acompaña en el dilema de decidir qué hacer con sus vidas cuando termina un ciclo -el colegio- y empieza la incertidumbre. Así se va dibujando la profunda crisis de identidad de una comunidad, en la que el suicidio de los más jóvenes no puede ser más que un perturbador síntoma.

Carta a una sombra / Letter to a Shadow Premier Mundial Oficial Cine Colombiano Colombia / 2015 / 70 / Digital Dirección: Daniela Abad, Miguel Salazar Reparto: Héctor Abad Faciolince, Cecilia Faciolince, Maryluz Abad, Clara Abad, Vicky Abad, Sol Beatriz Abad, Carlos Gaviria, Silvia Blair

Sinopsis: En agosto de 1987, Héctor Abad Gómez fue asesinado en las calles del centro de Medellín, en uno colombia, cartagena, cine, festival de los momentos más oscuros de la guerra sucia contra la izquierda colombiana. ¿Por qué lo mataron? ¿Quién podría estar interesado en callar la voz de este médico, profesor universitario, activista de los derechos humanos y precursor del concepto de “salud pública” en Colombia? Carta a una sombra no elude estas preguntas pero ellas no ocupan el centro exclusivo de su interés. Por el contrario, los codirectores Miguel Salazar y Daniela Abad, nieta del inmolado líder, conducen la cámara y el dispositivo narrativo del documental por los espacios más íntimos de la familia y por la persistencia de su duelo. El uso de archivos sonoros y audiovisuales, la presencia como guía de Héctor Abad Faciolince, su hijo y escritor de El olvido que seremos, y los testimonios de amigos y colegas, arman el retrato de un hombre excepcional y dibujan el sentido de una pérdida irreparable.