sábado, 17 febrero 2018
Libretas de dibujos
Voilà une jolie exposition qui présente des cahiers de dessin réalisés en Colombie dès la fin du XVIII siècle jusqu'à nos jours. Ce sont des artistes, des scientifiques ou des voyageurs qui ont mis sur papier leurs observations du pays. Ils ont été fait principalement au crayon, encre ou aquarelle sur le vif ou bien au retour du périple. C'est intéressant de lire les notes de voyage ou les annotations scientifiques sur les animaux ou les plantes. Il y a aussi des caricatures. Je ne connaissais pas ces artistes du XIX siècle (Carlos Valenzuela, Francisco Antonio Cano, Fídolo Alfonso González Camargo, Roberto Páramo Tirado y Rafael Tavera) à côté d'artistes d'aujourd'hui (José Antonio Suárez Londoño, Mateo López y Nicolás París). Apparemment l'utilisation de cahiers de dessins est de retour comme une réaction aux technologies de l'information et de la communication. Il faudrait avoir avec soit un cahier pour écrire et un autre pour dessiner sur le vif ou bien le même cahier pour les deux choses avec un papier approprié.
Comme l'expo avait lieu dans les locaux de la bibliothèque Luis Angel Arango, la plus importante du pays, j'ai profité pour regarder le catalogue en ligne à la recherche de livres de généalogie où l'on parle de mon nom de famille. Je n'ai rien trouvé qui n'intéresse dans ce domaine, mais j'ai eu la bonne surprise de trouver mes livres imprimés en Espagne et qui sont disponibles au prêt. Les exemplaires ont été prêtés (et j'espère lus) par une dizaine à une vingtaine de personnes. Il y a un bon nombre de livres d'Ediciones Irreverentes qui est mon éditeur.
Libretas de dibujos: reencuentros de memoria gráfica
Las libretas de dibujos son instrumentos de la memoria o instrumentos pedagógicos. ¿Cuál es su aporte en la preparación de una obra de arte o en una investigación científica? ¿Cuál es su relación con los viajes? ¿Qué nombres tienen? ¿Cuál es la función de las libretas en la historia del arte? Los nombres más conocidos son cuadernos, diarios de viaje, libretas de apuntes, bitácoras, álbumes, entre otros. ¿Qué son las libretas en sí mismas, o sea, cómo se definen?
Del 12 de octubre de 2017 hasta el 18 de junio de 2018.
Museo de Arte Miguel Urrutia MAMU
ENTRADA GRATUITA (Todos los días)
Horario: Lun - Sab 9:00 a.m. a 7:00 p.m. Último ingreso de público: 6:30 p.m. / Dom y Festivos: 10:00 a.m. a 5:00 p.m.
Último ingreso de público: 4:30 p.m. Cerrado los martes.
Dirección: Calle 11 # 4-21, Bogotá. Piso 2
03:19 Anotado en Arte, Exposiciones, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: dibujo, colombia
miércoles, 24 mayo 2017
Four de papier
Nemocon est un petit village au nord de Bogota où nous avons passé un week-end avec un groupe de céramistes professionnels, amateurs et en herbe. Je suis allé pour accompagné ma femme, mais finalement j'ai eu aussi le droit de peindre quelques pièces qui sont allées au four. Les pièces avaient été préparées par les élèves et les profs. Par chance il y avait quelques unes en rabe pour des personnes comme moi qui n'étaient pas des céramistes.
Nous avons utilisé une technique ancestrale remise au goût du jour avec des méthodes plus adaptées au monde actuel. Le maître du stage était Charles Michel Rojas Furmanowski, Colombien de mère Belge, qui pratique la céramique depuis son enfance et qui a donc une très longue expérience en la matière. Il enseigne aussi de même que d'autres professionnels et professeurs de céramique qui ont participé.
D'abord nous avons utilisé de la céramique sigillée et avons vu comment la préparer. Ensuite nous avons décoré les pièces avec sulfates, oxydes, fil de cuivre et d'autres matériaux qui changent de couleur en cuisant et se figent complètement aux pièces précuites. Les pièces étant prêtes, nous avons construit un four à l'air libre en créant une base de brique, une grille où empiler les pièces et une structure en bois en forme de tipi. Avec du papier glacé récupéré de vieilles revues, nous avons enveloppé la structure avec ces feuilles trempées dans de l'argile humide, une sorte de barbotine pour la poterie. Quatorze couches de papier ont été nécessaires pour terminer le four ! Cette pyramide est trouée en haut pour la cheminée et en bas pour mettre le feu. Nous avons commencé à 8 heures du matin et vers 16h le four était prêt. Pour accélérer la combustion, nous avons utilisé un chalumeau à gaz qui agissait depuis l'entrée du four.
Le reste de la journée et une bonne partie de la soirée ont été la partie conviviale et d'attente. Comme le climat de Nemocon est froid et encore plus dans la nuit, nous avons fait un feu pas loin du four pour nous réchauffer. Les boissons aussi ont réchauffé le groupe, surtout ceux qui aimaient la bière et l'eau-de-vie. Au début le four produit beaucoup de fumée car il y a pas mal d'humidité à l'intérieur. Vers minuit il n'y avait presque plus de fumée mais des flammes de couleurs bizarres qui montrent la haute température du four. Un petit groupe de fidèles est resté jusqu'à la consommation du four qui a collapsé à force de brûler.
Tôt le matin en nous réveillant, nous avons trouvé les pièces encore très chaudes au milieu des cendres. Le résultat était très étonnant : les couleurs avaient changé et donné une autre apparence aux objets. Quelques pièces n'ont pas supporté le choc thermique, mais en général il y a eu très peu de casse. Une très jolie expérience qui nous relie aux hommes primitifs ainsi qu'aux artistes contemporains.