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lunes, 30 diciembre 2019

Escondite

NV-IMP1012.jpgPedro dijo que nadie saldría de la habitación sin que se registraran sus pertenencias. El asesino estaba allí y no lo dejaría ir. Nadie se opuso, pero no se encontró nada. Cuando todos se fueron, excepto Pedro, una pistola con un silenciador atravesó discretamente las cortinas y lo mató. El camino quedaba libre para escapar.

21:34 Anotado en Cuentos | Permalink | Comentarios (0) | Tags: microrrelatos, ficción

miércoles, 31 enero 2018

Microrrelatos I

  1. microrrelatos, ficciónEl médico le pidió que espirara y expiró.

  2. Las conocí en un autobús. Eran una joven y su mascota, una tortuga que llevaba en su mano. Hablamos mientras recorríamos la ciudad. Hoy nuestros hijos son muchas tortuguitas.

  3. A Peter le gusta escribir en un lugar privado, preferiblemente solo, y con una puerta cerrada con llave. Le gusta escribir a mano. De vez en cuando también escribe en lugares abarrotados como una cafetería, en la medida en que nadie viene a hablar con él. Jane es muy diferente. Ella puede escribir en cualquier lugar y en cualquier momento. Ella siempre tiene un cuaderno o un teléfono celular preparado para mantener los rastros de sus pensamientos. De vez en cuando, vuelve a leer y editar sus escritos y, finalmente, los copia en un archivo más grande donde ensambla las piezas para completar un cuento o un relato más extenso. Peter y Jane se conocen pero no saben que son escritores clandestinos que podrían compartir y hablar sobre su pasatiempo secreto.

  4. Caminábamos por la plaza del pueblo en la parte más fresca donde es más generosa la sombra de los árboles. En esa zona están los lustrabotas, los vendedores de paletas y los puestos de arepas y sánduches. El sol de mediodía parecía derretir hasta las piedras. De pronto se oyó un tango argentino. No pudimos aguantar las ganas de bailar. Puse mi sombrero en el piso por si acaso los espectadores se animaban a regalarnos unos billetes o monedas. Era un tango viejo con mucho ritmo y pasión. El corrillo de gente que se formó alrededor nos regaló un nutrido aplauso cuando terminamos. Lo inesperado fue darme cuenta de que alguien me había robado el sombrero.

  5. Un ruido muy fuerte y extraño me llamó la atención haciéndome mirar hacia afuera del establecimiento. La tarde se había oscurecido de repente. Un muy fuerte aguacero estaba golpeando los autos, motociclistas, ciclistas, peatones, es decir cualquiera que se atreviera a sacar la cabeza en la calle. Solo faltaba que llovieran verdaderos perros y gatos. Llovía a cántaros. Se me había olvidado cómo puede llover en el trópico tras vivir tantos años en Europa.

  6. Hoy es el último día del año. Mañana será el fin del mundo. Seré el responsable de la última Guerra Mundial. En pocas horas apretaré el botón rojo en mi oficina presidencial de la Casa Blanca en Washington. Nunca aprenderán a no elegir a un loco para esta función tan importante.

04:25 Anotado en Cuentos | Permalink | Comentarios (0) | Tags: microrrelatos, ficción

lunes, 22 febrero 2016

Jour de marché

NV-IMP943.jpg

Il faisait plus chaud et humide que d'habitude. Le soleil tapait fort à la verticale de mon chapeau de paille. Dans la place principale du village deux policiers fouillaient deux hommes qui n'avait pas l'air plus louches que d'autres qui les regardaient. Avant d'arriver au distributeur de billets, on entendait le bip bip de la machine qui ne voulait pas donner plus d'argent, car elle était en panne.

De retour par la place principale, ni les policiers ni les hommes fouillés n'étaient plus là. Le grand fromager centenaire ne donnait pas assez d'ombre par manque de feuillage, mais un peu plus loin sous des arbres plus généreux les gens assis sur des bancs publics buvaient des boissons fraîches pour se désaltérer.

Au coin de la rue un vendeur de chontaduros, le fruit d'un palmier, offrait sa marchandise sous un grand parasol. (Je n'aime pas ce fruit.) Nous en avons acheté trois déjà cuits. Le bruit augmentait lorsque l'on s'approchait du marché. C'était très animé. Les magasins ouverts, les bars plein d'hommes en train de boire de la bière, la musique mexicaine trop forte envahissait nos oreilles (rancheras avec des paroles sur des chagrins d'amour, des guitares, violons, trompettes ou accordéon).

Un jeune homme torse nu, sans chaussures, et sale discutait avec une femme qui lui criait dessus. Les gens observaient plutôt souriants. La femme était saoule, on m'a dit que c'était sa mère qui passe les journées à boire dans ce bar. Le fils est un petit voleur sans cerveau. Nous ne nous sommes pas arrêtés. Leur dispute continuait derrière nous.

Plus tard dans l'après-midi, en sortant de la maison pour aller manger des gâteaux fameux à un village à une demi-heure de route, je vois passer en courant le jeune homme de midi qui regardait en arrière dans sa course. Il entre dans une maison plus loin. On dirait que tout le village regardait la scène amusé. Derrière lui est apparu sa mère qui courait à toute allure pour le rattraper. Un troisième personnage que je n'avait pas vu auparavant courait derrière les deux. Ils sont entrés dans la même maison.

Il y avait une tension dans l'air. Je m'attendais à des tirs de pistolet ou à les voir sortir blessés de la maison. En fait le premier jeune homme est en effet sorti en courant de nouveau et sa mère et le troisième jeune derrière lui. Les gens s'amusaient de voir la scène. Nous n'avions pas envie de rigoler.

De retour, le village était plus calme. La pluie avait rendu la température plus supportable. Les soûlards étaient rentré chez eux. On nous a raconté que des volants avaient été distribués clandestinement avec un message menaçant contre les soûlards, les vagabonds, les drogués et les inoccupés qui étaient en train de rendre invivable le village.

Pendant plusieurs semaines la paix est revenue. Certains disaient que c'était la police qui avait fait circuler le message. D'autres que c'était la guerrilla. Personne ne sait que c'est moi qui, fatigué de tout ce bacarme, ai photocopié et fait distribuer en secret un vieux papier que l'on m'a mis sous ma porte d'entrée l'année dernière dans des circonstances similaires. J'espère que cette fois la tranquilité durera plus d'un an.