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domingo, 24 enero 2016

Chroniques bogotanaises II

Colombia, aclimatación

Il est venu le temps de commencer le deuxième chapitre de mes chroniques en français. Ça fait en effet deux ans depuis le dernier voyage en terres colombiennes. C'est quand même drôle de se trouver ici. La tête n'a pas encore fini d’atterrir comme nous le montre les difficultés à nous coucher tard (on a sommeil dès 20h) et la facilité avec laquelle on n'a plus sommeil avant cinq heures du matin. Ça viendra.

Le phénomène du Niño fait des siennes en ce moment avec une chaleur et une sécheresse incroyables. On peut se balader en chemise à manches courtes sans problème. Bien sûr lorsque le soleil se couche la température descend car la capitale est à 2640 mètres d'altitude. Plus bas dans la vallée du Magdalena (où l'on compte se rendre la semaine prochaine) ça doit être la canicule. Aujourd'hui nous avons eu quelques gouttes de pluie dans l'après-midi, mais sans que l'on soit obligé d'ouvrir le parapluie.

Ces premiers jours ont été occupés à réparer quelques appareils qui en marchaient pas comme le chauffe-eau ou la batterie de la voiture. La construction d'immeubles continue de me surprendre par son dynamisme. Les nids-de-poule sur la chaussée sont toujours là où l'on s'attend le moins. Il faut conduire avec prudence lorsque les embouteillages nous permettent d'accélérer. En Colombie il n'y a pas de tolérance pour l'alcool au volant. Il faut être à zéro degrés et donc si l'on boit du vin ou une bière, on en doit pas conduire après sous peine d'une grosse amende.

Nous avons quitté Genève avec la neige qui commençait à tomber ainsi qu'à New York où l'on a fait escale. Heureusement, c'était le week-end dernier et pas celui-ci, car la tempête de neige fait rage à l'est des États-Unis où les aéroports sont fermés.

C'est quand même drôle d'être ici, mais je suis content.

martes, 03 febrero 2015

Chroniques bogotanaises

colombia,aclimataciónVoilà une idée ! Si j’écris en espagnol lorsque je suis en France, pourquoi ne pas écrire en français pendant que je me trouve en Colombie ? Cela me permettra déjà de continuer à pratiquer la langue de Molière et d’autre part de donner envie (ou pas) à mes amis francophones de venir par ici. Pour les hispanophones qui auraient leur français un peu rouillé, j’ai ajouté un lien dans la partie droite de la page de manière à obtenir rapidement une traduction automatique brute par Google Translate.

La première difficulté en arrivant ici c’est toujours le décalage horaire : six heures en hiver et sept en été. Il m’a fallu une semaine pour que mon estomac soit en accord avec l’heure locale. En lisant la météo dans la presse genevoise par l’Internet, je suis content d’avoir choisi cette période de l'année pour venir sur les tropiques. À Bogotá dès qu’il y a un peu de soleil on commence à avoir chaud, mais avec les nuages, il peut faire frisquet, surtout si le vent se lève. Rien de comparable au climat actuel à Genève.

Nous sommes quand même à 2600 mètres sur le niveau de la mer. À une heure de route on peut commencer à avoir chaud au fur et à mesure que l’on descend de la cordillère. En même temps on manque un peu d’oxygène lorsque l’on monte des escaliers ou que l’on marche vite. Je trouve que la ville est beaucoup plus chaude maintenant que lorsque je venais passer des vacances en étant enfant. Il est vrai que n’importe qui habitant la « terre chaude » plus bas dans les vallées aura froid à la capitale du pays. Cependant habitué aux saisons européennes, il n’y a pas de vrai problème d’acclimatation.

La deuxième difficulté est de s’habituer à la valeur de l’argent. L’euro se change en ce moment à environ 2400 pesos. Alors qu’est que l’on peut acheter avec 2400 pesos ici ? Bon, un repas complet pour deux personnes dans un restaurant de cuisine traditionnelle peut coûter 50 ou 80 mille pesos, pour les dames, aller chez le coiffeur pour se laver les cheveux et un brushing, puis une manucure peut couter dans les 50 mille pesos. Pas facile de calculer rapidement l’équivalent en euros ! Pour me faciliter la tâche, je multiplie par quatre et divise par dix mille ; ainsi j’ai une idée approximative. J’espère « penser » en pesos bientôt.