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viernes, 01 mayo 2015

FILBO 2015

colombia,feria del liboQuand j’étais petit nous venions un week-end par an d’Ibagué à Bogotá avec mon grand-père et la famille pour voir la Foire internationale de Bogotá qui était énorme et montrait toute sorte de nouveautés industrielles. C’est là que j’ai vu pour la première fois une machine à écrire qui tapait toute seule : en fait, c’était une console d’ordinateur que l’on appelait à l’époque cerveau électronique. C’était organisé par pays. Des années plus tard, j’ai travaillé dans la halle des États-Unis dans le stand d’une entreprise colombienne qui commercialisait des miniordinateurs. J’étais en train de terminer mes études. De toute façon il y a plein d’expositions par an à cet endroit. C'est comme Palexpo à Genève.

Cette semaine, je suis allé voir la Foire internationale du livre de Bogota qui est plus grande que ce que j'imaginais. Je n'ai eu le temps de parcourir que la moitié d’une halle en deux heures (la numéro 6 dans ce plan http://feriadellibro.com/pdf/feria-del-lbro-2015-plano-general.pdf ).

Il y avait du monde, mais il paraît que le 1er mai c'est le jour le plus chargé. Ça fait plaisir de voir autant de jeunes qui s’intéressent aux livres. Il y avait de tout : de la littérature classique universelle, des livres pour enfants, des livres techniques (droit, psychologie, ingénierie…), scolaires, ésotérisme, religion, santé, beaux-arts, tourisme, beaux livres, livres anciens, etc.

colombia,feria del liboEnfin, ce que je voulais voir surtout était de la littérature colombienne contemporaine. En passant dans les allées, j’ai vu le dernier roman de mon ami Fernando qui vient de paraître et dont j’ai raté malheureusement le lancement à cause d’occupations avec l’appartement. Nous l’avons acheté bien sûr, ainsi que d’autres titres pour offrir ou pour nous.

J’ai parlé un moment avec le directeur d'une entreprise colombienne de distribution de livres. Il a participé à toutes les 28 foires depuis la création. Paraît-il qu’au début, les librairies achetaient les livres et payaient à 60 jours. Aujourd’hui elles veulent les livres en dépôt et mettent plus de temps à payer. Pour faire venir les œuvres d’Espagne, il passe par un distributeur espagnol et ne peut donc pas recevoir des livres par d’autres canaux, sauf si le partenaire espagnol est d’accord. À voir donc.

La mode est à la littérature de terreur et fantastique. Bien sûr il prend surtout les livres des auteurs connus car ils se vendent mieux. On a bien rigolé en comparant le monde du livre avec celui de la couture : c’est plus recherché un vêtement de Pierre Cardin que ceux d’un très bon tailleur local Pedro Cardenas ; la marque compte plus que la qualité. Il ne croit pas que le livre électronique va faire disparaître le papier. Ce sera un marchait parallèle qui permet déjà par exemple l’impression à la demande. À ses débuts, les tirages étaient facilement de 1000 exemplaires, aujourd’hui, on imprime 200 et on attend les ventes pour voir si ça vaut la peine d’en imprimer d’avantage.

Il m’a donné les coordonnées d’un éditeur Colombien qui pourrait publier mes écrits. Il m’a dit que l’édition ici coûte la moitié qu’en Espagne. On verra bien.

Chaque année il y a un pays invité. Cette fois-ci, en souvenir du Prix Nobel Gabriel Garcia Marquez, c’était Macondo le pays invité. Ils ont dédié une halle au monde fantastique de l’écrivant Colombien décédé l’année dernière. Nous n’avons pas eu le temps de regarder en détail cette exposition qui avait l’air d’être très bien faite et bien documenté.

http://feriadellibro.com

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