viernes, 30 marzo 2018
Sona Jobarteh
Je ne connaissais pas cette jeune artiste Gambienne joueuse de kora. Une des premières femmes à jouer de cet instrument car c'est une vieille tradition qui passe de père en fils depuis plusieurs générations en Afrique de l'Ouest. Peut-être parce que sa mère est Anglaise et le père Gambien, elle a pu apprendre et devenir une chanteuse et compositrice très connue. La kora est un instrument à 21 cordes avec une calebasse comme caisse de résonance. Le week-end dernier elle a donné un concert à l'Université des Andes a Bogota. La salle était remplie. L'ambiance était bonne car le groupe a su motiver les spectateurs et les faire interagir. Elle nous a appris quelques mots de sa langue africaine, par exemple : mamamouso por grande mère ou mouso pour femme. Au départ j'avais cru que le groupe était du Mali, mais c'était une erreur dans le programme. J'avais aussi oublié que la Gambie était anglophone. C'est en écoutant la fille parler anglais avec un très bon accent que je me suis posé la question. Heureusement aujourd’hui on peut trouver la plupart des réponses dans la Wikipedia. C'est là que j'ai appris qu'elle est née à Londres d'une mère anglophone, ce qui explique sa maîtrise de la langue et son métissage. J'ai passé un très bon moment en l'écoutant et en redécouvrant ce monde qui semble si lointain depuis la Colombie.
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