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Hace poco estuve en un concierto al aire libre y en otro en un auditorio cerrado. Los dos eran de música lírica.

El problema con el primero, en La Jagua, Huila, era el sonido. Para que los espectadores pudiéramos oír, pusieron micrófonos y altavoces muy potentes. El dilema era situarse lejos sin ver a los músicos o situarse cerca con el riesgo de quedarse sordo por el sonido tan fuerte. Eso lo supimos cuando era demasiado tarde. Los altavoces quedaban a unos diez metros. Los primeros en tocar fueron orquestas de niños que hacían chirriar sus violines y otros instrumentos. Por suerte luego pasaron músicos profesionales acompañados por una orquesta sinfónica. La primera soprano casi nos rompe los tímpanos. La segunda o cantó menos fuerte o le ajustaron mejor el volumen. Eran cantantes de variedades. Después hubo una serie de cantantes de ópera que interpretaron arias conocidas en italiano y francés de Gioachino Rossini, Gaetano Donizetti, Charles Gounod, Georges Bizet, Giuseppe Verdi. Nos fuimos antes del final pues era insoportable el volumen. Eso nos permitió salir del pueblo antes de los embotellamientos.

El segundo concierto en la asociación Uniandinos en Bogotá fue más íntimo. Eran Felipe Calle, un pianista, y Gabriela Ruiz, una soprano y sin micrófonos. La cantante interpretó canciones en ruso y español: Piotr I. Chaikovsky, Carlos Guastavino, Jaime León y otros compositores colombianos.

Es curioso que no se entienda bien lo que cantan y no porque sea en idiomas extranjeros sino por la vocalización y articulación. En ruso apenas entendí algunas palabras. En castellano me fue mejor que en italiano. Lo que me pareció más claro fue en francés a pesar del acento de los cantantes. Sigo pensando que hay un potencial musical increíble en este país.

• http://www.huila.gov.co/publicaciones/7801/todo-listo-par...
• https://connect.eventtia.com/en/dmz/conciertouniandinos-a...

Je ne connaissais pas cette jeune artiste Gambienne joueuse de kora. Une des premières femmes à jouer de cet instrument car c'est une vieille tradition qui passe de père en fils depuis plusieurs générations en Afrique de l'Ouest. Peut-être parce que sa mère est Anglaise et le père Gambien, elle a pu apprendre et devenir une chanteuse et compositrice très connue. La kora est un instrument à 21 cordes avec une calebasse comme caisse de résonance. Le week-end dernier elle a donné un concert à l'Université des Andes a Bogota. La salle était remplie. L'ambiance était bonne car le groupe a su motiver les spectateurs et les faire interagir. Elle nous a appris quelques mots de sa langue africaine, par exemple : mamamouso por grande mère ou mouso pour femme. Au départ j'avais cru que le groupe était du Mali, mais c'était une erreur dans le programme. J'avais aussi oublié que la Gambie était anglophone. C'est en écoutant la fille parler anglais avec un très bon accent que je me suis posé la question. Heureusement aujourd’hui on peut trouver la plupart des réponses dans la Wikipedia. C'est là que j'ai appris qu'elle est née à Londres d'une mère anglophone, ce qui explique sa maîtrise de la langue et son métissage. J'ai passé un très bon moment en l'écoutant et en redécouvrant ce monde qui semble si lointain depuis la Colombie.

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Sona_Jobarteh
• https://www.youtube.com/results?search_query=Sona+Jobarteh
• https://web.facebook.com/sonajobarteh/

La semaine dernière j'ai assisté à un concert de musique andine colombienne par Fabián Forero Valderrama, Rául Walteros Lara et Cindy Yineth Gómez. C'est un très bon trio qui joue respectivement de la bandola (qui a douze ou seize cordes et se raproche de la mandoline, mais se joue avec plectre, une sorte d'ongle artificiel pour pincer les cordes), la guitare et le tiple (très proche de la guitare à douze cordes, légèrement plus petit, mais avec des cordes groupées en 4 chœurs de trois). Le programme était dans l'ordre chronologique des pièces avec de grands compositeurs de Miguel Bocanegra (c. 1890-c. 1957) jusqu'aux plus récents comme Gentil Montaña (1942-2011). J'ai appris que la pièce Cuatro preguntas (quatre questions) de Pedro Morales Pini qu'ils ont jouée date de 1913. Un bon moment de détente en profitant de la virtuosité des interprètes.

Je suis toujours surpris par la qualité des musiciens et la diversité de la musique colombienne. Il y en a pour tous les goûts. Je pense que la musique est à la Colombie comme la gastronomie est à la France. Il faudrait un catalogue pour les musiciens d'ici comme les guides Michelins pour les restaurants en France.

Concierto Uniandinos: Fabián Forero Trío

Trío instrumental colombiano galardonado en los principales festivales nacionales de música andina colombiana. Algunas de sus participaciones han sido:

• Ciclo de conciertos: Charango al Sur del Sur 2012

• Ganadores de la convocatoria "Jóvenes talentos de la música" 2013

• Festival "Nuestras voces para el niño Jesús" Venezuela 2014

• IX Festival sonamos Latinoamérica Argentina 2015

• Con la agrupación "Voz por vos" obtiene el primer puesto en el concurso de Música Andina en Cájica.

https://www.youtube.com/watch?v=E-ZR6c6V8-c