sábado, 08 julio 2017
Moi, Moche et Méchant 3
¡Vaya! Se me pasó el mes de junio sin publicar nada en este blog. Pues bien, fui a ver esta película porque anoche era el cine al aire libre de Ferney-Voltaire. Si tuviera hijos pequeños, seguramente que los habría llevado a las tres de la serie y conocería los minions desde hace tiempo. Con mis hijos fui a ver muchas películas de dibujos animados pues les gustaban mucho. Anoche oyendo a los niños reír o comentar la película me di cuenta de que les gustó. Está bien hecha, sobre todo la sincronización de la animación con la música, en particular cuando los personajes bailan. De resto es la clásica pelea entre los buenos y los malos, aunque aquí el bueno era malo en episodios anteriores. Muchas carreras, persecuciones y violencia. ¿Será necesario para el desarrollo de los niños? A mí también me gustaban las peleas y los golpes que se daban en el cine de animación y después en las pelis de vaqueros con tanto muerto. Ahora no me gusta tanto o no le veo la gracia. En realidad lo que más me gustó fue estar al aire libre en esa noche calurosa de verano. Hubo de corto metraje el documental «Sauver Demain» de Adrien Brunat (2017) sobre los bomberos del Pays de Gex que no estuvo tan malo para haber sido hecho por un joven de aquí. Tengo que mirar el programa de Ciné Lac y de Ciné Transat donde debe de haber películas más interesantes.
Moi, Moche et Méchant 3
Date de sortie 5 juillet 2017 (1h30)
De Pierre Coffin, Kyle Balda
Avec Gad Elmaleh, Audrey Lamy, David Marsais
Genres Animation, Aventure, Comédie
Nationalité américain
Synopsis : Alors que Gru, totalement déprimé par sa mise à pied, tente de trouver une nouvelle voie, un mystérieux individu se présente pour l’informer du décès de son père. Dans la foulée, il lui annonce l’existence d’un frère jumeau prénommé Dru qui a exprimé le désir d’une rencontre. Ébranlé par la nouvelle, Gru interroge sa mère qui avoue son secret: après avoir donné naissance à des jumeaux, elle a divorcé en faisant la promesse à son ex-mari de disparaître totalement de sa vie en échange d’un des enfants. Tout en précisant, en substance, qu’elle n’a pas eu son mot à dire et que Gru n’est somme toute qu’un second choix. Si Gru, tout d’abord enthousiasmé à l’idée d’avoir un frère, se rend avec Lucy et les filles dans son île natale, Freedonia, pour rencontrer son jumeau, il déchante vite quand il découvre que Dru est nettement supérieur à lui, et ce en tout point. Là où Gru est un misanthrope aussi dépourvu d’emploi que de cheveux, Dru arbore une masse capillaire impressionnante, un charisme naturel et une fortune colossale héritée de son père et de son élevage de cochons. Gru est rapidement miné par un sentiment d’infériorité, quand Dru lui révèle sa faille: leur père n’a jamais vu en lui l’étoffe d’un méchant, et de ce fait ne l’a pas formé dans cette direction qui est pourtant la marque de fabrique de la famille. Avec son aide, ils pourraient à eux deux perpétuer la tradition familiale.
Gru se sent alors investi d’un rôle de «grand frère» et lui livre les secrets de l’utilisation des gadgets ultra-sophistiqués de leur père avec l’intention d’en profiter pour mettre hors d’état de nuire l’insaisissable Balthazar Bratt. Mais cette alliance se voit sérieusement menacée par un cas aggravé de rivalité gémellaire qui va vite les dépasser et les handicaper face à un ennemi à l’envergure encore inégalée.
19:56 Anotado en Películas | Permalink | Comentarios (0) | Tags: animación, cine al aire libre
miércoles, 24 mayo 2017
Four de papier
Nemocon est un petit village au nord de Bogota où nous avons passé un week-end avec un groupe de céramistes professionnels, amateurs et en herbe. Je suis allé pour accompagné ma femme, mais finalement j'ai eu aussi le droit de peindre quelques pièces qui sont allées au four. Les pièces avaient été préparées par les élèves et les profs. Par chance il y avait quelques unes en rabe pour des personnes comme moi qui n'étaient pas des céramistes.
Nous avons utilisé une technique ancestrale remise au goût du jour avec des méthodes plus adaptées au monde actuel. Le maître du stage était Charles Michel Rojas Furmanowski, Colombien de mère Belge, qui pratique la céramique depuis son enfance et qui a donc une très longue expérience en la matière. Il enseigne aussi de même que d'autres professionnels et professeurs de céramique qui ont participé.
D'abord nous avons utilisé de la céramique sigillée et avons vu comment la préparer. Ensuite nous avons décoré les pièces avec sulfates, oxydes, fil de cuivre et d'autres matériaux qui changent de couleur en cuisant et se figent complètement aux pièces précuites. Les pièces étant prêtes, nous avons construit un four à l'air libre en créant une base de brique, une grille où empiler les pièces et une structure en bois en forme de tipi. Avec du papier glacé récupéré de vieilles revues, nous avons enveloppé la structure avec ces feuilles trempées dans de l'argile humide, une sorte de barbotine pour la poterie. Quatorze couches de papier ont été nécessaires pour terminer le four ! Cette pyramide est trouée en haut pour la cheminée et en bas pour mettre le feu. Nous avons commencé à 8 heures du matin et vers 16h le four était prêt. Pour accélérer la combustion, nous avons utilisé un chalumeau à gaz qui agissait depuis l'entrée du four.
Le reste de la journée et une bonne partie de la soirée ont été la partie conviviale et d'attente. Comme le climat de Nemocon est froid et encore plus dans la nuit, nous avons fait un feu pas loin du four pour nous réchauffer. Les boissons aussi ont réchauffé le groupe, surtout ceux qui aimaient la bière et l'eau-de-vie. Au début le four produit beaucoup de fumée car il y a pas mal d'humidité à l'intérieur. Vers minuit il n'y avait presque plus de fumée mais des flammes de couleurs bizarres qui montrent la haute température du four. Un petit groupe de fidèles est resté jusqu'à la consommation du four qui a collapsé à force de brûler.
Tôt le matin en nous réveillant, nous avons trouvé les pièces encore très chaudes au milieu des cendres. Le résultat était très étonnant : les couleurs avaient changé et donné une autre apparence aux objets. Quelques pièces n'ont pas supporté le choc thermique, mais en général il y a eu très peu de casse. Une très jolie expérience qui nous relie aux hommes primitifs ainsi qu'aux artistes contemporains.
lunes, 15 mayo 2017
Dépaysement tropical
J'ai pu poser enfin mon pied en Amazonie. J'avais déjà été près d'elle en Guyane et au Brésil au sol ou en la survolant en avion. Cette fois-ci je suis allé au point le plus au sud de la Colombie : Leticia, à 4°12' de latitude sud. C'est un endroit où trois pays se touchent : la Colombie, le Pérou et le Brésil. Nous avons à peine 80 km de marges sur ce grand fleuve qui a une longueur totale de 6800 km parcourant les trois pays. L'Amazonie colombienne représente environ 40% de la surface du pays avec une densité très basse de 0,62 habitants par kilomètre carré. Le vol de deux heures était déjà tout un contraste car on quitte la capitale surpeuplé de 8 millions d'habitants à 2600 mètres d'altitude pour arriver en pleine forêt à la ville d'à peine 32000 habitants et 96 mètres sur le niveau de la mer.
C'est chaud et humide. Les fins d'après-midis les perroquets reviennent en masse passer la nuit dans les arbres du parc Santander. Il faut les voir survoler l'endroit en faisant du bruit pendant une heure. Une fois installés sur les branches, le sol est parsemé de crottes et il vaut mieux ne pas marcher par là. Il y a des voitures et des motos, mais les routes ne mènent pas loin. Les déplacements se font sur les fleuves, rivières et lacs. La largeur du fleuve qui peut être de 6 km à cet endroit est impressionnante. On croit apercevoir l'autre rive, mais en réalité ce sont des îles au milieu. Il y a des maisons sur pilotis et d'autres flottantes qui sont poussées selon la montée et la descente de l'eau de sorte qu'elles soient toujours bien placées.
J'ai beaucoup aimé la visite guidée d'une journée sur la rive colombienne depuis Leticia jusqu'à Puerto Nariño. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs endroits pour admirer les aras, les lotus, les singes, les indigènes, les réserves, les dauphins roses et gris, les oiseaux et les arbres exubérants. L'autre visite intéressante a été à la réserve péruvienne de Marasha. En période sèche, on doit suivre à pied un chemin de presque trois kilomètres jusqu'à l'hôtel-restaurant au milieu d'un lac. Comme nous étions en période de pluies, il a fallu y aller en barque et à la rame pendant une bonne heure. Les eaux montent de plus de dix mètres en cette saison. C'est d'un calme apaisant incroyable. Malgré tout on pense parfois aux boas et caïmans qui sont peut-être pas loin à nous regarder. Un énorme fromager ou ceiba qui se trouvait au milieu de la forêt nous a laissé songeurs, car il n'y en a pas d'autres spécimens près de cet endroit.
La nourriture est bien différente. Nous avons mangé des poissons d'eau douce, comme le pirarucu qui peut atteindre deux mètres de long. Des fruits bizarres et peu connus à l'intérieur du pays sont communs à Leticia : copoazu, araza, camucamu, cancharana et autres dont j'ai oublié le nom et le goût. À l'hôtel nous avons assisté à des spectacles de danses péruviennes et brésiliennes ainsi qu'à une soirée d'échange avec un chaman de l’ethnie huitoto. Les indigènes le plus nombreux sont les ticunas et se trouvent sur les trois pays. Chaque groupe a sa propre langue, mais c'est l'espagnol qui permet la communication entre eux. Pendant trois jours nous avons eu le beau temps, puis est arrivée la vraie pluie tropicale très forte mais de courte durée.
L'humidité m'a produit un rhume un peu allergique. Les moustiques ont fait des siennes. Une piqûre qu'ils m'ont faite à travers les chaussettes s'est un peu infecté. Il faut se préparer avec des médicaments pour les voies respiratoires et les moustiques.
Ça vaut la peine ce voyage. C'est tellement différent qu'il faut le voir par ses propres yeux.
03:12 Anotado en Naturaleza, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, amazonas