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jueves, 23 febrero 2017

Le prénom

NV-IMP976.jpgJe n'ai pas vu la pièce de théâtre originale en français ni le film qui l'a suivie, mais voir son adaptation en espagnol m'a intrigué. En fin de compte c'était une bonne adaptation au langage et au monde colombiens. Quoique la prononciation à la française du prénom Adolphe c'était raté, car erronée et maladroite, le reste semble juste. C'est plutôt réussi. C'est l'histoire d'un groupe d'amis d'enfance qui s'aiment et se détestent à la fois. Il y a des surprises, on rit, mais aussi il y a un fond pathétique. Au fait c'est le reflet de l’hypocrisie de la société d'ici ou d’ailleurs. Je ne sais pas si le public non averti peut comprendre certaines références bien françaises. On passe un bon moment grâce à l'actuation et la mise en scène simple et directe. Ça m'a rappelé une pièce que j'ai vu récemment à Versoix où il s'agit de trois frères qui se retrouvent dans une réunion de famille où les tensions et rivalités internes finissent par exploser.

El nombre

Una comedia fresca, cercana, directa, delirante, que invita a pasarla bien y que a la vez abre un espacio de reflexión acerca de las diversas formas de mirar la sociedad actual. Amistad, hipocresía y mezquindad humana, nos muestran los personajes de El Nombre.

Actores: Sandra Reyes es Elizabeth, Natalia Durán es Ana, Nicolás Montero es Vicente, Mario Duarte es Claudio y Julio César Herrera es Pedro

Dirección: Mario Morgan | Asistente de dirección: Julián Arango |Dirección de arte: Alejandro Rauhut | Producción general: Johanna Morales | Escritores: Matthieu Delaporte y Alexandre de La Patelliére | Versión: F. Masllorens & F. González del Pino

Teatro Nacional La Castellana

Cl. 95 #47-15, Bogotá

http://teatronacional.co/index.php/en/el-nombre

 

sábado, 18 febrero 2017

Madeleines

NV-IMP975.jpgCes jours-ci ma madeleine de Proust a été un calado, une sorte de biscotte bien d'ici qui m'a ramené en enfance. La forme et le goût sont les mêmes qu'à l'époque où ma mère en achetait ou mon grand-père nous demandait d'en acheter chez le boulanger du coin dans le quartier Interlaken d'Ibagué. Il fallait prendre une boite métallique de couleur verte spéciale pour le pain. Il y en avait trois ou quatre de dimensions différentes : une pour le sel, une autre pour le sucre, une autre pour la farine, celle pour le pain et je ne sais plus quoi encore. Elles étaient dans une étagère de la réserve. J'allais tout seul ou avec un frère ou une sœur. Parfois la boite tombait par terre à l'allée, car au retour on faisait très attention de bien la tenir. Des fois on arrivait avant la sortie du four et il fallait attendre ou bien le boulanger nous disait que bien qu'étant déjà sorti, il fallait patienter pour je ne sais pas quelle raison mystérieuse. Il nous donnait toujours des instructions pour ne pas mélanger à la maison les calados et les autres pains frais, car il disait que dans ce cas là, les calados ramolliraient et le pain frais s'endurcirait. Je me souviens que l'on aimait tremper les calados dans le chocolat chaud au petit-déjeuner. Mon grand-père achetait aussi du pain sucré appelé mojicón que l'on préférait par dessus tout. Avec l'âge apprécie de moins en moins le sucré. Il y a deux ou trois ans, j'ai réessayé de goûter une Pony Malta que j'aimais boire à la récré ou bien une boisson gazeuse à l'orange Naranja Postobón accompagnée d'une part gâteau fourré au chocolat Chocorramo, mais maintenant c'était trop sucré pour moi ! Ce calado m'a aussi rappelé la ville où j'ai grandi, les enfants avec lesquels on jouait, l'école. C'est quand même fou...

 

15:49 Anotado en Recuerdos | Permalink | Comentarios (0) | Tags: gusto, infancia, sabores

domingo, 05 febrero 2017

Les bonnes affaires

NV-IMP974.jpg

Don Teofilo attendait les agronomes qui devaient lui conseiller sur des nouvelles méthodes de culture du café. En fait ce sont deux experts envoyés de la capital qui sont arrivés à la place. Il se méfiait de ces jeunes qui voulaient tout changer sans avoir son expérience, mais cette fois-ci ils avaient des bonnes nouvelles. Ils ont expliqué qu'ils avaient été chargés par la Fédération de caféiers pour aider les agriculteurs à faire des travaux dans leurs maisons. Ils pourraient financer jusqu'à la moitié de la somme nécessaire.

Après réflexion, don Teofilo s'est rappelé de sa cuisine qui avait besoin de rafraîchir la peinture, de réparer le sol ainsi que de changer la cuisinière. Les experts ont annoncé qu'ils ne pourraient payer que les travaux du sol. Don Teofilo a mentionné qu'il connaissait un très bon artisan du village qui pourrait le faire pour seulement deux millions de pesos. Les experts ont refusé puisqu'il faudrait prendre un artisan agréé mandaté par eux qui fixerait le prix selon les barèmes de la capitale, probablement quatre millions au moins. Alors don Teofilo s'est fâché pour de bon et les a chassés sur le champs en leur criant toute sa rage.

À ce moment son voisin est arrivé tout content pour lui raconter la bonne affaire qu'il venait de conclure avec deux experts venus de la capitale. C'était la même arnaque que don Teofilo venait de découvrir ! Don Teofilo était de plus en plus en colère en voyant comment son voisin avait pu tomber dans pareil piège.

Pendant ce temps les faux experts déjà en route calculaient tout ce qu'ils allaient gagner en empochant la plupart de l'allocation que la Fédération de caféiers leur avait confié pour des travaux qu'en fin de compte seraient payés presque entièrement par les propres paysans censés recevoir de l'aide.

 

18:51 Anotado en Cuentos | Permalink | Comentarios (0) | Tags: ficción, trampas