domingo, 27 diciembre 2015
Sueños laborales
No es que tenga ganas de trabajar sino que a veces tengo sueños en los que estoy trabajando. Por fortuna cada vez son menos frecuentes. Me veo en la oficina o en una conferencia o reunión enfrentado a problemas por resolver o situaciones difíciles. Busco soluciones, me siento preocupado pero de repente mi subconsciente me hace caer en la cuenta de que estoy jubilado y de que no tengo que preocuparme más por eso. A veces explico a mis colegas de trabajo que ellos tienen que resolver esas cosas solos pues yo ya no trabajo. A veces me despierto contento de no estar en esos líos.
Interesante que la cabeza tenga que volver a esas situaciones y entornos como por necesidad quién sabe por qué reacción a lo que me haya sucedido durante el día. Tengo planeado mantener un contacto con la técnica informática ya sea programando por placer o leyendo libros o artículos sobre informática o lingüística computacional, pero el día se me escapa en otros menesteres sin remedio. Espero que sea cuestión de organizarme mejor por más de que los días sigan teniendo solo veinticuatro horas y necesite todavía dormir siete horas.
09:53 Anotado en Elucubraciones | Permalink | Comentarios (0) | Tags: sueños, trabajo, jubilación
viernes, 13 febrero 2015
Population active, très active
J’avais oublié combien les Colombiens sont débrouillards pour le travail. Il y en a qui cumulent deux ou trois activités pour gagner plus d’argent, car les salaires pour la plupart de la population sont bas. Ça existe aussi en France, mais je suis peut-être moins conscient.
Il y a d’une part les étudiants qui peuvent travailler par exemple comme serveur d’un hôtel ou restaurant ou comme installateur d’électroménager ou d’équipements électroniques, pour faire des études universitaires ou techniques le soir. Les horaires sont alors compliqués. Nous avons vu une jeune qui servait le petit déjeuner à l’hôtel depuis 6 heures du matin et finissait sa journée à 14 heures. Elle avait probablement une heure de transport en commun pour aller au travail et autant pour rentrer à la maison, se reposer un peu, faire ses devoirs et aller à l’uni de 18 heures à 22 heures. Comme c’était juste la rentrée des classes, nous avons vu la différence de sa forme avant la rentrée et après. Il faut être motivé.
Une dame plus âgée qui travaillait à l’hôtel de 14 heures à 22 heures et qui avait un enfant de 5 ans se plaignait de n’avoir qu’un seul jour de repos, mais était contente d’avoir changé d’employeur car maintenant elle avait le même jour que son mari et ils pouvaient être ensemble les dimanches, alors qu’auparavant ils n’avaient pas un seul jour pour rester en famille en même temps.
Il y a donc un déplacement journalier des Bogotanais depuis les quartiers plus pauvres du sud vers les quartiers aisés du nord qui peut prendre parfois deux ou trois heures de voyage en transport en commun par jour. Le matin dans un sens et dans l’autre le soir.
J’ai eu à faire à des serruriers, des techniciens du gaz, des plombiers, des installateurs de rideaux qui font un travail incroyable et vont d’une maison à une autre pour répondre au maximum de clients de manière à arrondir la fin du mois.
Parmi eux il y avait un « todero », c’est-à-dire un homme à tout faire, qui travaille comme gardien d’immeuble dans une résidence de plusieurs tours de dix étages en charge de la sécurité, de l’ouverture des portes, des poubelles, etcétéra et qui les jours de repos ou après sa journée va faire des petits travaux chez des gens. Le premier jour qu’il est venu dans notre appartement, il avait travaillé la nuit précédente (nous l’avons appris après), il est arrivé à moto au centre commercial de bricolage pour nous aider à choisir le matériel (y compris deux cuvettes de WC) dès 9 heures du matin, a installé les deux WC, changé une douche, fixé des miroirs, changé des interrupteurs et autres bricoles jusqu’à presque 9 heures du soir. Il est parti en vitesse car sa femme travaillait ce soir la nuit et il devait aller s’occuper de leur enfant de 9 ans. C’est incroyable !
Même les personnes qui s’occupent de ramasser les cartons, les bouteilles, les cannettes des boissons et tout matériel recyclable et qui font un travail très utile pour la métropole parcourent les rues jours et nuit pour gagner quelques pesos et survivre. Il y a aussi ceux qui sortent les chiens des personnes fortunées pour les promener ou qui aident à garer les voitures dans les rues et les gardent contre quelques pesos de récompense.
Dans les grands magasins, les vendeurs sont spécialisés par marque et travaillent en concurrence les uns par rapport aux autres. On voit un appareil et selon la marque il y aura le vendeur correspondant qui va expliquer les caractéristiques pour essayer de convaincre le client. Ça contraste avec le nombre très réduit de vendeurs dans les grandes surfaces et autres magasins en France !
On a envie de les payer plus que ceux qui demandent mais il faut respecter les prix et surtout ne pas demander de réductions lorsqu’il s’agit de les payer directement ou de pourboires (inclus d’office dans les notes des restaurants par exemple, mais que l’on peut quand même accepter, changer ou refuser).
Ça fait réfléchir en comparant à la France où l’on travaille en principe 35 heures par semaine, 5 jours par semaine avec 5 semaines de congé payé, les chômeurs ont droit à des allocations et il y a des aides pour les personnes sans ressources (RMI, RSA). Ce serait bien que les conditions de travail s’améliorent partout dans le monde avec un nivellement par le haut.
En tout cas, en voyant un livreur monter tout seul sur son dos et par les escaliers un lave-linge sèche-linge ou bien des ouvriers de l’immeuble en construction en face de notre appartement décharger une à une des briques d’un gros camion à l’altitude de Bogotá, je perds mon souffle !
14:47 Anotado en Elucubraciones, Viajes | Permalink | Comentarios (1) | Tags: colombia, trabajo
martes, 01 octubre 2013
Altibajos motivacionales y cuenta regresiva
Un camino largo con subidas resbaladizas, pausas tranquilas en terreno plano, bajadas peligrosas y cimas excitantes con un panorama increíble. Un río que corre desde Bogotá a Ginebra con nombres, hombres, sombras de jefes, colegas o amigos: Joaquín, Alberto, Ernesto, Jaime, Daniel, Víctor, Fernando, Christian, François, Daniel, Nadine, Marc, Sylviane, Brigitte, Elizabeth, Jean-Marc, Dominique y muchas caras que mi memoria no puede dar nombre y se agolpan en mi mente, Alfredo, Nieves, Georges, Pascale, Michela, Jean-Freddy, Thien Phung, Tony, Hanne, Carlos, Philippe, Yuri, Idrisa, Ahmed, William, Gabriel, Xiaojin, Samy, Thierry, Jozef, Helena, Inga, Diana, Ali, Songyue, Abdel, Yong, Siapri y muchísimos más. ¡Qué vértigo!
Los alicientes fueron un buen sueldo, contenido interesante, novedad, aprendizaje y progreso. Mi río, mi camino, empezó en la universidad huyéndole a bancos y grandes empresas informáticas. Enseñar programación algorítmica, aprender, compartir con colegas y amigos divertidos e inteligentes. Una ventajosa sorpresa: viajar al extranjero con una beca. Una montaña rusa de emociones.
De nuevo pausa laboral por motivo de estudios. Con beca para estudiar solamente, pero tocó trabajar cuando se me acabó. Faenas «alimenticias», que por suerte fueron en mi especialidad: clases de programación, análisis de sistemas informáticos para documentación o participación en desarrollo de programas informáticos para enseñanza. Recuerdo las caras de mis jefes de esa época pero no todos sus nombres. De nuevo una propuesta de trabajo rechazada: creación de un servicio informático de una conocida empresa de pastas alimenticias. Por fin graduación, doctorado en mano, ofertas en Colombia, Francia y Venezuela. Ganó Francia, contrato en Grenoble bien pago. Desafío intelectual siempre presente de forma variable, contacto fácil con colegas, tema concreto y orientado a los resultados, más proyectos nacionales y europeos de traducción automática, mitad investigación y mitad aplicación práctica, sueldo de verdadero profesional, nivel de vida mejorado, buena relación con jefes, casi amigos más que jefes. El camino iba subiendo sin obstáculos. De pronto un resbalón. Oportunidad en el CNRS (centro nacional de investigación científica de Francia), sueldo inferior, desilusión, difícil decisión, menos ingresos, ciento por ciento de investigación me atraía. Bajada deslizante pero de nuevo subida interesante.
Trabajo en región parisina, dos hijos, nueva ciudad y empresa, nuevos jefe y compañeros de trabajo, constructora de computadores, difícil ahorro para vacaciones en Colombia, hijos creciendo, complicado, trabajo novedoso, desarrollo de software, ingenieros informáticos, expertos en sistemas operativos y sus herramientas, mucho aprendizaje. Vaya memoria. Otra vez subiendo por senderos de aprendizaje.
Oportunidad de trabajo en una organización internacional, maravilla, vuelta al trabajo en traducción automática, aumento de sueldo, bienestar de familia, nada de investigación, aplicaciones muy prácticas, pero entorno retrogrado técnicamente, un reto. Camino plano pero bajada temporal del ánimo. Dificultades, medio laboral con mucha inercia y resistencia al cambio, altos y bajos pero el balance fue positivo. De nuevo subida suave con poco terreno plano y a veces bajadas cortas para seguir hasta la cima.
¡Ya va un cuarto de siglo con ellos! Satisfacción, trabajo terminado, medio ambiente internacional y multicultural, buenas relaciones con mis jefes, colegas y amigos.
Detrás de mí veo una sarta de sistemas, lenguajes y máquinas que corren tras de mi sombra: OS y CP/CMS d'IBM, Multics, Unix, GCOS7 de BULL, BS2000 de SIEMENS, Ultrix y VMS de DEC, MS-DOS y MS-Windows de Microsoft, Android, CentOS y Red Hat, INGRES, XEDIT, DCF/SCRIPT de IBM, Word for Windows, Brief, Excel, Designer, dBase, Q&E, Access, PROLOG, LISP, PASCAL, C, C++, HPL, PL1, COBOL, FORTRAN, BASIC, ADA, ensambladores, HTML, Java, XML, IBM, Siemens, Bull, Apple, Norsk Data, PC, DEC, Dell y alguno que otro olvidado. Una montaña de proezas técnicas que van desde la tarjeta perforada hasta la pantalla táctil de un teléfono inteligente. Una cascada de líneas de código de programación, de páginas de informes, de manuales, de mensajes electrónicos, de códigos de error.
Tuve suerte, tengo la curiosidad intacta, deseos de aprender. Voy saliendo del bosque. Veo el fin del camino a la vista, la salida del túnel está próxima, liberación, esperanza, nuevas motivaciones, nueva vida al horizonte. Miro hacia atrás y veo sombras o fantasmas en forma de brazos como tentáculos de calamares gigantes o pulpos o quizás no sean más que brazos de amigos que me despiden desde lejos. Dentro de doce meses gritaré: ¿Eureka? ¿Emancipación? ¿Por fin? ¿Uf?
08:00 Anotado en Elucubraciones | Permalink | Comentarios (0) | Tags: tiempo, trabajo, jubilación