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lunes, 25 abril 2016

Velada literaria

colombia,ibagué,escrituraPresentación del libro de relatos «El ojo de la cerradura»
Autor: Nelson Verástegui Carvajal, escritor ibaguereño
Moderador: Félix García Motta
Martes 3 de mayo de 2016 a las 6:30 p.m.
Auditorio de la Biblioteca Darío Echandía
Carrera 3A Nº 11-26
Ibagué, Tolima
http://www.banrepcultural.org/ibague

jueves, 21 abril 2016

Pawn Sacrifice

 

LeProdige.jpgJ'avais loupé la projection de ce film en France l'année dernière, mais j'ai eu l'occasion de le voir à Bogotá il y a quelques semaines. Le titre en Colombie était La jugada maestra (le coup de maître) alors qu'en France était Le prodige. C'est un film sur la vie de Boby Fischer, le champion du monde Étatsunien de 1972 contre le Russe Boris Spassky. Il raconte sa vie depuis l'enfance et surtout la célèbre rencontre pour le championnat du monde en Islande. Fischer était génial pour les échecs mais n'avait pas d'autres intérêts. Son obsession pour ce jeu l'a rendu fou. Le duel était en pleine guerre froide et les deux blocs s'affrontaient par l’intermédiaire des deux joueurs. Spassky avait toute une équipe de joueurs russes derrière lui, alors que Fischer était plutôt seul.

Dans le film on raconte que la sixième partie était la meilleure. Je l'ai rejoué récemment et en effet Fischer a réussi a encercler Spassky qui a dû bouger sa dame sur deux cases sans trouver d'issue jusqu'au point d'abandonner.

C'est quand même difficile de filmer le jeu d'échecs. Le film est bien fait car il montre la personnalité des joueurs et les difficultés de la rencontre. Les acteurs sont ressemblants et le décor très bien restitué jusqu'au moindre détail. Ça m'a fait penser à des joueurs d'échecs que je connaîs et qui ont aussi un sacré caractère.

 

Le Prodige
Date de sortie 16 septembre 2015 (1h55)
De Edward Zwick
Avec Tobey Maguire, Liev Schreiber, Michael Stuhlbarg
Genres Biopic, Drame
Nationalité Américain

Synopsis : L’histoire de Bobby Fischer, le prodige américain des échecs, qui à l’apogée de la guerre froide se retrouve pris entre le feu des deux superpuissances en défiant l’Empire Soviétique lors du match du siècle contre Boris Spassky. Son obsession de vaincre les Russes va peu à peu se transformer en une terrifiante lutte entre le génie et la folie de cet homme complexe qui n’a jamais cessé de fasciner le monde.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178973.html

 

miércoles, 13 abril 2016

Comme dans un étrange rêve

NV-IMP949.jpgÇa m'a rappelé ces moments où l'on entend une vieille chanson oubliée pour découvrir que l'on connaît encore presque par cœur ses paroles. Ici l'invitation indiquait une réunion d'anciens élèves et professeurs de la faculté d'ingénierie des années soixante-dix. J'ai vu quelques noms sur la liste, la plupart des inconnus. J'étais curieux de rencontrer des amis, mais aussi des têtes oubliées, de reconnaître des visages et à travers eux de revivre des moments oubliés. C'est vrai qu'en habitant à l'étranger depuis presque quarante ans, j'avais perdu de vue presque tout le monde. Nous avions vieilli séparés par l'Atlantique.

À l'entrée, j'ai salué quelques uns, j'ai payé ma part en échange d'un badge avec en gros caractères mon nom. C'était pratique car on pouvait lire de loin les noms des uns et des autres avant de s'en approcher. Pourtant aucune bille connue et les noms ne me disaient rien. Poliment et bêtement je souriais ou saluais comme si j'étais dans un pays étranger entre des gens qui parlent une autre langue.

« Bonjour, Nelson », me dit une dame en me faisant la bise, puis en voyant mon étonnement, elle me dit en me montrant son badge : tu ne te souviens pas de moi ! C'était vrai, mais en même temps des images anciennes me sont revenues à l'esprit et je l'ai vue toute jeune, avec des cheveux très noirs, dans un pull vert olive en laine serré qui faisait ressortir sa généreuse poitrine et sa douce figure qui n'avait pas trop changé malgré le temps.

D'autres personnes se sont assises à la même table où je m'étais installé, toutes aussi étranges les unes que les autres. Mon cerveau essayais sans succès de se repérer dans ce labyrinthe d'inconnus.

Il y avait beaucoup de bruit. Les uns assis, les autres debout discutaient et bavardaient, en riant ou en se donnant des accolades. Les serveurs passaient avec des plateaux pleins d'apéritifs. Moi, je flottais dans un nuage d'incertitudes. Le voisin de gauche me sort alors de ma concentration d'essayer de retrouver les visages d'antan de toutes ces personnes qui m'entouraient en me demandant : quand est-ce que tu as quitté la faculté de psychologie ? Plus effaré encore je lui ai expliqué que j'étais ingénieur, pas psychologue. C'est alors qu'il m'a signalé que la réunion des ingénieurs était à l'étage d'en haut !

Je suis sorti confus vers ma véritable réunion où je me suis retrouvé au milieu d'une centaine d'autres personnes aussi étranges qu'en bas, mais petit à petit j'ai retrouvé quelques anciens amis, certains ont eu du mal à me reconnaître, d'autres pas, la plupart des hommes étions chauves ou avec des cheveux blancs, certainement les femmes étaient toutes avec les cheveux teints, certains s'appuyaient sur des batons, quelques anciens profs m'ont reconnu ou on fait semblant de me reconnaître (moi aussi). On a parlé de parcours de vie, de mariages, de divorces, de morts, des enfants et des petits-enfants et j'ai continué autant que faire se peut de m'efforcer comme dans un étrange rêve à me souvenir du passé au travers des visages vieillis comme le mien.