lunes, 04 enero 2016
Sabogal
Me pareció muy original y bien hecha esta película de animación colombiana. Fue presentada como una serie televisiva de varios episodios en un canal de Bogotá y luego los realizadores hicieron este montaje para cine. Es una ficción que se basa en muchos hechos reales y que contiene imágenes de archivo como el asesinato del periodista y humorista colombiano Jaime Garzón o de confesiones de paramilitares. Felicitaciones a Juan José por este nuevo filme y muchos éxitos con los siguientes. Ahora que la situación política parece mejorarse, esperemos que llegue por fin la paz al país.
Sabogal
Réalisé par Juan José Lozano, Sergío Mejía Forero
Animation, Thriller
Colombien, 2014, 1h46
Synopsis : Thriller judiciaire qui nous plonge dans un univers visuel hybride et fascinant, où Sabogal, avocat et défenseur des droits de l'homme, enquête sur des crimes contre l'humanité dans la Colombie des années 2000. Un pays en crise et un personnage constamment en danger, qui reste pourtant engagé de façon obsessionnelle dans son combat pour la justice.
sábado, 05 diciembre 2015
Soledades públicas
Vaya crítica de la sociedad colombiana y de la sociedad en general. Este libro es una caricatura exagerada de los defectos que escondemos todos y que la educación nos ha hecho disimular. Es una visión pesimista del mundo desde el punto de vista del ateo hedonista, del niño que llegado a la edad adulta se da cuenta de que el mundo ideal que le pintaron sus padres no existe, del aprendiz de brujo que descubre los trucos del mago y ya no disfruta del encanto y el hechizo de lo maravilloso. Quizás es la mirada de los perfeccionistas que en lugar de ver la belleza del conjunto, buscan los defectos escondidos en los detalles. Lo que dicen de quien siempre ve el vaso a mitad vacío en vez de a mitad lleno.
La novela tiene muchos personajes pero ninguno parece «normal», todos tienen sus desviaciones que los llevan a la pérdida. Claro que el humor hace más digerible la descomposición y la pestilencia. Quizás el que se salva es el periodista que observa esa fauna urbana y que le permite reflexionar sobre su propia existencia llena de soledad y de vacío. Me recordó una definición del ateo y del creyente que leí hace mucho años y ya no recuerdo dónde: el ateo se pasa la vida temiendo que Dios exista y el creyente, temiendo que no exista.
La novela tiene tres partes: una corta introducción y dos divisiones que el autor llama testamentos, el del inicio y el del fin. En el testamento del inicio, una serie de capítulos de longitud similar con títulos se suceden presentando los diferentes personajes e interrelaciones. En el testamento del fin, que me gustó más que el primero, los capítulos son de longitud variable con números del uno al treinta y uno. De vez en cuando aparecen artículos del periodista que le dan un toque diferente al relato pues son textos escritos para el público general en donde expone su pensamiento crítico. En el testamento del fin la prosa es más libre y va llevando al lector al desenlace sorprendente y al mismo tiempo lógico.
Está bien escrito con muchos toques léxicos que lo hacen a uno consultar el diccionario para confirmar que lo que pareciera un galicismo está bien consignado como castizo o para descubrir nuevos matices u ortografías de palabras conocidas.
Por diversas ocupaciones no pude leer el libro tan rápidamente como hubiera querido. Felicitaciones a Fernando por esta buena reflexión sobre este mundo de apariencias en el que vivimos, pero que a mi modo de ver sería insoportable e inhabitable si no tuviera esos códigos que nos permiten vivir en sociedad. Creo que los hombres tenemos mucho en común con los lobos, y no por lo de que el hombre es un lobo para el hombre, sino porque vivimos en jauría para poder cazar y sobrevivir, aunque ambos hemos sido domesticados como los perros.
Soledades Públicas, de Fernando Fernández
Un grito en el desierto, realista y crítico marcado de altas dosis de existencialismo hiriente propio de los tiempos actuales. Una pluma mordaz que no economiza nada, ni Estado, ni religión, ni costumbres imperantes, ni prácticas empresariales. Unos intérpretes condenados a la sociabilidad, y que se debaten dubitativamente entre existir, fingir o sencillamente sobrevivir. Difícil no ver plasmados, delatados, escrudiñados nuestros silenciosos y recónditos interiores.
Ahora que has desterrado a los dioses, que familia y amigos te causan más agobio que contento, ahora que estás solo con tu infeliz lucidez, ahora, ahora has entendido la vida, y ahora es tiempo de agonías, tiempo de partir; ya nada te ata.
Retrata la novela, a través de una trama descarnada y un humor cáustico, la sociedad moderna. Esa en donde prima la apariencia sobre el conocimiento; el despropósito sobre la razón; el impulso sobre la cordura; el poder sobre lo reflexivo. En ese berenjenal de gran aglomeración inhumana instala cada individuo su tienda de soledad creyendo así acallar el barullo y convenciéndose vanamente del caudal de amigos que lo rodea.
«Fernando Fernández..., un escritor con un especial talento para enfrentar las veleidades de la personalidad humana y los conflictos, a veces sórdidos y en otras oportunidades de una dolorosa comicidad, descritos con un estilo punzante y crítico». Carlos José Reyes Miembro de las academias colombianas de la Lengua y de Historia. Dramaturgo e historiador.
Specifications
Editor: Taller de Edición Rocca
ISBN-13: 978-958-8545-91-2
Páginas: 200 páginas
viernes, 17 julio 2015
Vroom vroom vroom
Pour clore ce premier chapitre sur la Colombie, avant que j’oublie tous les détails, je vais essayer de tirer les leçons de l’achat d’une voiture à Bogota.
Le but était d’être indépendant et de pouvoir parcourir le pays à ma guise. Étant donné la circulation à la capitale, je cherchais une automatique qui soulagerait l’attente dans les embouteillages, une d’occasion pas trop chère et pas trop vieille car elle n’allait pas rouler toute l’année et je ne voulais pas investir beaucoup dans un bien meuble qui allait rester immobile la plupart du temps et enfin une facile à entretenir.
En cherchant par le web j’ai trouvé trois Renault Clio qui répondaient à ces critères. Une était déjà vendue, l’autre était dans un garage trop éloignée de mon appartement, la troisième était encore disponible et m’attendait à moins d’un kilomètre de chez moi.
Par acquis de conscience, je suis quand même allé voir les occasions du concessionnaire Renault qui auraient eu l’avantage d’être garanties en cas de problème. Malheureusement, il n’y avait pas d'automatiques à bon prix.
Puis je suis allé voir le garage sur l'Autopista Norte à la hauteur de la Calle 120. Je croyais que c’était aussi un concessionnaire, mais en fait c’est un revendeur de toutes marques. Il y avait dans les deux cents véhicules sur deux étages, collés les uns aux autres. Le vendeur était tout le temps au téléphone et il a fallu beaucoup patienter pour qu’il nous montre la Clio.
C’était un modèle essence, boîte automatique, année 2010, avec 47000 km, climatisation, sièges en cuir, vitres teintées, à 17 900 000 pesos, soit environ 7000 euros. Je pense que neuve elle pouvait coûter pas loin du double. De toute façon le vendeur n’a pas voulu négocier le prix. L’essayer était compliqué car elle était au sous-sol coincée entre plein d'autres voitures. Nous l’avons simplement démarrée et constaté qu’il y avait des rayures sur la carrosserie, mais autrement elle avait l’air bien.
Décidé à l’acheter, j’ai cherché une assurance qui a envoyé des experts pour la voir. Ils ont dit qu’elle pouvait être assurée et m’ont donné un devis. Ma femme n’était pas très convaincue à cause de l’attitude un peu louche du vendeur. En effet, il avait l’air d’un filou !
Nous avons payé un acompte pour qu’ils la préparent. Nous sommes allés la récupérer et payer le solde une semaine après. De nouveau, l’attente a été longue. La voiture était à l’extérieur en train d’être lavée. La première surprise était que le vendeur voulait que l’on paye en liquide alors qu’il avait dit qu’ils acceptaient la carte bancaire. Au bout d’un moment, il nous a donné un numéro de compte bancaire pour que l’on fasse un virement. Nous l’avons fait dans une agence voisine.
La deuxième surprise était que dans le coffre il n’y avait pas de kit obligatoire d’extincteur et outils de base. Il l’a pris finalement d’une autre voiture (déshabiller Paul pour habiller Pierre...) et nous sommes partis avec très peu d’essence. Le temps d’aller à la maison et d’attendre que les restrictions de circulations pour les voitures avec numéro pair soient levées à 19h30, nous sommes sortis faire le plein ainsi que quelques autres achats.
Avant de conduire de nouveau en Colombie, j’avais de l’appréhension car je m'imaginais dans des voitures tamponneuses d’une foire de village. Je croyais que l’on allait me cogner dès les premiers mètres. En fait, ce n’était pas compliqué. D’abord, on ne roule pas si vite que ça à cause des embouteillages, puis personne ne veut rayer sa propre voiture. Ils font semblant de ne pas vouloir laisser passer les autres, mais ils cèdent le passage avant que ça ne soit pas trop tard.
On doit quand même être vigilant aux piétons, aux cyclistes, aux motos, aux taxis et aux autobus qui sortent à improviste et à la dernière minute de n’importe quel côté.
Le lendemain matin, j’allais sortir pour la première fois profiter d’une journée impaire donc sans restrictions pour ma plaque d'immatriculation, lorsque je trouve que ma voiture ne démarrait plus. Panne de batterie ! Il est vrai que j’avais oublié d’éteindre la radio qui a marché toute la nuit.
J’ai donc appelé l’assistance technique incluse dans mon assurance. Ils sont arrivés très vite et ont démarré le moteur. Leurs remarques ne m’ont pas rassuré. La batterie était trop petite et n’avait pas l’air de tenir la charge. Le kit de premier secours n’était pas conforme : l’extincteur ne marchait pas et le contenu de la boîte à pharmacie était périmé. Il n’y avait pas d’écrou de sécurité pour changer les roues, les outils de base étaient incomplets. Ils m’ont dit de la laisser tourner une dizaine de minutes pour pouvoir partir sans soucis et surtout de les appeler s’il y avait le moindre problème.
Les dix minutes passées, j’ai voulu essayer d’éteindre et de redémarrer la voiture, mais je n’arrivais pas. Ça sentait l’essence et on dirait que le moteur était noyé. Je suis allé dans l’appartement pour attendre que ça se passe. En fait comme c’est une voiture automatique type américain, il faut la démarrer en position P, mais il n’y avait pas d’indication sur le tableau de bord comme dans les automatiques récentes en France. Elle a finit par démarrer.
Nous voilà donc partis pour nos courses dans les encombrées rues bogotanaises. Ça avait l’air de fonctionner normalement. Nous avons parcouru de la Calle 120 avec Avenue 19 jusqu’à la Calle 70 avec Carrera 11 sans encombre. Le manque d’habitude et de GPS m’ont fait allonger mon parcours et tomber dans quelques trous de la chaussée. De retour à la maison en plein orage tropical et à la hauteur de la Calle 92 avec Carrera 15, la voiture s’est arrêtée net et pour de bon. Impossible de la redémarrer. (Peut-être que dans la panique, j’ai oublié de mettre le levier de vitesses sur P, mais je ne suis pas sûr.) J’ai mis les feux de détresse et un triangle à quelques mètres à l’arrière, puis j’ai appelé l’assistance technique de l’assurance. Le temps d’attente paraissait une éternité. Par-dessus le marché, au bout d’un moment, la batterie était complètement déchargée.
La voiture de dépannage est arrivée enfin. Le dépanneur a mis une batterie à la place du passager avant, puis l’a branchée par la fenêtre sur la mienne et nous sommes partis tester la batterie chez un spécialiste.
Comme je ne connaissais pas assez la route, j’ai préféré suivre le dépanneur plutôt que le contraire. La pluie continuait, j'essayais de ne pas perdre mon dépanneur qui roulait assez vite. À hauteur de la Carrera 7 avec 95, le moteur s'est arrêté à nouveau. Mon dépanneur a continué son chemin. Encore un appel à mon assurance. Ils me disaient qu'il fallait attendre au moins 40 minutes avant qu'un nouveau dépanneur arrive. Par miracle le dépanneur que nous suivions nous a appelé pour savoir où nous étions. Il est revenu, a redémarré la voiture et nous sommes enfin arrivés chez le vendeur de batteries. Avec une nouvelle batterie nous avons pu rentrer à la maison.
Le dépanneur nous a accompagné tout le temps et nous a conseillé d'aller voir un ami garagiste qui soit disant pouvait tout réparer pour pas cher. C'était dans le quartier 7 de Agosto bien connu des automobilistes. Comme nous avions peur de nous faire avoir, nous avons préféré l'amener le lendemain matin chez un garage Renault agrée. Ce n'était pas très loin mais les embouteillages nous ont fait voir le chemin très long. Juste en arrivant à la porte de ce garage, la voiture est tombée en panne !
Bref, nous l'avons laissée pour une révision complète et pour qu'ils trouvent les raisons de cette panne bizarre. Au bout d'une semaine, ils ont enfin trouvé que c'était un senseur du moteur qui envoyait des mauvais signaux à l'ordinateur ce qui faisait arrêter le moteur. De plus ils ont réparé les freins et installé une protection du moteur qui manquait sous la voiture. Ils ont trouvé l'écrou de sécurité qui manquait pour changer les roues, mais ont oublié de réparer une ampoule.
Suite à ce premier passage au garage, j'ai pu commencer à rouler avec plus de tranquillité. Au bout d'une semaine, j'ai voulu qu'ils me changent l'ampoule grillée. Le garagiste m'a dit qu'ils allaient être fermés et qu'il fallait aller voir un autre garage, par exemple celui de la Calle 127 avec Carrera 7, car leur garantie était nationale.
Ce deuxième garage s'appelle Renault Minuto. En voyant la voiture, ils ont tout de suite indiqué que ce n'était pas le système de feux d'origine et que donc ils ne pouvaient pas la réparer. J'ai demandé de réinstaller le système d'origine et de nous trouver une clef pour la fermeture de la trappe d'essence. Au bout de quelques jours, la voiture était prête. On n'était pas au bout de nos peines ! Les lumières étaient maintenant conformes à l'équipement d'origine, mais ils ont dit qu'il fallait contrôler les courroies du moteur avant de sortir de Bogota. (Ce contrôle aurait dû être effectué à 40 mil kilomètres !) Le protecteur du moteur qui avait mis le premier garagiste n'était pas le bon pour ce modèle de voiture, c'était trop petit. Quelques semaines après, le contrôle des courroies a permis de détecter une fuite d'huile qu'il a fallu réparer aussi car dangereux.
Enfin, nous avons parcouru environ 1200 km presque sans problèmes : le compteur de vitesses s'arrêtait par moments. C'était la dernière réparation à réaliser avant de renter en France, ce qui fut fait. Ouf !
Ces divers rafistolages nous ont coûté plus de 1700 euros. Ce n'était pas une bonne affaire. Le protecteur du moteur doit encore être remplacé par Renault car c'est de leur faute. Le vendeur ne m'a donné qu'une seule clef de la voiture et après avoir installé correctement l'alarme, les portes se ferment automatiquement après 30 secondes de couper le moteur. On n'a pas intérêt à laisser la clef dedans. La deuxième clef coûte presque 300 euros. On ná pas intérêt à la perdre. Enfin, le vendeur ne nous a pas encore rendu les nouveaux papiers de la voiture à mon nom.
Conclusion : J'aurais dû faire faire un contrôle technique par un expert indépendant avant l'achat, je n'aurais pas dû payer la totalité mais laisser un solde à régler lorsque les papiers de la voiture seraient prêts, j'aurais peut-être pu acheter une voiture neuve à crédit au lieu d'une d'occasion ou bien une voiture sans boîte de vitesses automatique pour avoir plus de choix, j'aurais dû l'acheter chez un vendeur agréé. C'est trop tard maintenant, mais j'espère profiter de cette voiture qui devrait rouler sans problème encore quelques années.
18:18 Anotado en Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, automóvil