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lunes, 25 abril 2016

Velada literaria

colombia,ibagué,escrituraPresentación del libro de relatos «El ojo de la cerradura»
Autor: Nelson Verástegui Carvajal, escritor ibaguereño
Moderador: Félix García Motta
Martes 3 de mayo de 2016 a las 6:30 p.m.
Auditorio de la Biblioteca Darío Echandía
Carrera 3A Nº 11-26
Ibagué, Tolima
http://www.banrepcultural.org/ibague

miércoles, 13 abril 2016

Comme dans un étrange rêve

NV-IMP949.jpgÇa m'a rappelé ces moments où l'on entend une vieille chanson oubliée pour découvrir que l'on connaît encore presque par cœur ses paroles. Ici l'invitation indiquait une réunion d'anciens élèves et professeurs de la faculté d'ingénierie des années soixante-dix. J'ai vu quelques noms sur la liste, la plupart des inconnus. J'étais curieux de rencontrer des amis, mais aussi des têtes oubliées, de reconnaître des visages et à travers eux de revivre des moments oubliés. C'est vrai qu'en habitant à l'étranger depuis presque quarante ans, j'avais perdu de vue presque tout le monde. Nous avions vieilli séparés par l'Atlantique.

À l'entrée, j'ai salué quelques uns, j'ai payé ma part en échange d'un badge avec en gros caractères mon nom. C'était pratique car on pouvait lire de loin les noms des uns et des autres avant de s'en approcher. Pourtant aucune bille connue et les noms ne me disaient rien. Poliment et bêtement je souriais ou saluais comme si j'étais dans un pays étranger entre des gens qui parlent une autre langue.

« Bonjour, Nelson », me dit une dame en me faisant la bise, puis en voyant mon étonnement, elle me dit en me montrant son badge : tu ne te souviens pas de moi ! C'était vrai, mais en même temps des images anciennes me sont revenues à l'esprit et je l'ai vue toute jeune, avec des cheveux très noirs, dans un pull vert olive en laine serré qui faisait ressortir sa généreuse poitrine et sa douce figure qui n'avait pas trop changé malgré le temps.

D'autres personnes se sont assises à la même table où je m'étais installé, toutes aussi étranges les unes que les autres. Mon cerveau essayais sans succès de se repérer dans ce labyrinthe d'inconnus.

Il y avait beaucoup de bruit. Les uns assis, les autres debout discutaient et bavardaient, en riant ou en se donnant des accolades. Les serveurs passaient avec des plateaux pleins d'apéritifs. Moi, je flottais dans un nuage d'incertitudes. Le voisin de gauche me sort alors de ma concentration d'essayer de retrouver les visages d'antan de toutes ces personnes qui m'entouraient en me demandant : quand est-ce que tu as quitté la faculté de psychologie ? Plus effaré encore je lui ai expliqué que j'étais ingénieur, pas psychologue. C'est alors qu'il m'a signalé que la réunion des ingénieurs était à l'étage d'en haut !

Je suis sorti confus vers ma véritable réunion où je me suis retrouvé au milieu d'une centaine d'autres personnes aussi étranges qu'en bas, mais petit à petit j'ai retrouvé quelques anciens amis, certains ont eu du mal à me reconnaître, d'autres pas, la plupart des hommes étions chauves ou avec des cheveux blancs, certainement les femmes étaient toutes avec les cheveux teints, certains s'appuyaient sur des batons, quelques anciens profs m'ont reconnu ou on fait semblant de me reconnaître (moi aussi). On a parlé de parcours de vie, de mariages, de divorces, de morts, des enfants et des petits-enfants et j'ai continué autant que faire se peut de m'efforcer comme dans un étrange rêve à me souvenir du passé au travers des visages vieillis comme le mien.

 

lunes, 28 marzo 2016

Âme de tango

NV-IMP946.JPGLa fièvre du tango me revient de temps en temps. Pas comme il y a une quinzaine d'années, mais quand même. Cette fois c'était des cours de tango offerts par l'association d'anciens élèves de mon université, Universidad de los Andes. Nous avons suivi deux heures de cours par semaine, le soir, pendant six vendredis. Les profs étaient des bons danseurs Colombiens. Le groupe était sympa, une vingtaine de couples de tous âges. Nous ne connaissions personne. Une bonne occasion de rencontrer des nouvelles têtes. À part nous et un ou deux autres couples, c'étaient des débutants. Il y a eu quelques personnes qui ont abandonné en route ou qui ne sont pas venus toutes les semaines.

Les samedis matins il y avait aussi des cours de salsa, mais nous avions déjà d'autres cours en même temps (céramique pour Coni et Art et littérature pour moi). De toute manière ça aurait été trop.

Il nous a fallu d'abord acheter des chaussures, ce qui n'a pas été évident ; la plupart du temps c'était des chaussures avec des semelles en caoutchouc. Nous avons dû aller au quartier Restrepo (où l'on trouve les spécialistes des chaussures) pour trouver les meilleures, mais après, nous avons dû faire mettre des semelles 100% en cuir plus adaptées.

Ça ne fait pas de mal de revoir les bases du tango argentin. On s'est vu dans les efforts des autres en train d'apprendre à marcher en avant et en arrière, à tenir l'équilibre, à guider, etc. comme à la fin du XXe siècle nous commencions à maîtriser cette belle danse.

Nous avons reconnu quelques pas que Mariela, une prof Argentine de Genève, nous avait appris il y a bien longtemps. Tout comme elle, cette fois il n'y avait qu'un seul prof par cours, un homme. Le prof du premier cours n'a pas pu venir aux suivants car il avait un spectacle de tango, Rayuela. Celui qui l'a remplacé est venu lors du dernier cours avec sa cavalière de tango, une jolie Colombienne qui danse très bien mais qui ne vit pas de la danse. Elle a une entreprise d'importation de tissus.

Ils étaient beaux à la fin du cours lorsqu'ils ont résumé les pas appris en tango, milonga et même salsa. Maintenant il va falloir aller aux milongas de Bogotá. Parait-il qu'il y en a des bonnes. On nous a parlé de l'école Alma de Tango dans le quartier de Galerías qui en plus de cours de danse (tango et autres danses latines) organise des milongas.

03:59 Anotado en Música, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, tango, clases