lunes, 20 abril 2015
Un esprit sain dans…
Il y a beaucoup de manières de faire travailler sa tête. Un de mes exercices préférés est le scrabble. Je joue en français et en espagnol. Pourtant je ne prends pas le temps de travailler mon vocabulaire ni les trucs et astuces des champions. C’est peut-être pour ça que je ne suis pas très bon dans aucun des deux.
Le week-end du 11-12 avril, il y a eu un tournoi de scrabble espagnol organisé par le club de Bogotá. Comme le prochain championnat du monde sera à Cali, Colombie, ils sont très motivés ici pour s’entraîner et obtenir des meilleures places. Si nous nous qualifions lors des championnats européen ou français, je ne pense pas revenir en Colombie en octobre seulement pour ce championnat.
Nous étions donc une vingtaine de joueurs principalement de Bogotá, mais aussi des villes colombiennes de Cali, Pereira et Ibagué. Il y avait une joueuse du Pérou et une autre du Venezuela. Nous étions les joueurs « français ». L’ambiance était très sympa. Nous connaissions quelques joueurs Colombiens que nous avions rencontrés lors des championnats européen et mondial qui se sont déroulé en Espagne en 2012.
Ils préfèrent la modalité classique, car dimanche lors des deux parties duplicate nous n’étions que dix joueurs. Moi, j’aime les deux. Ce sont deux formes bien différentes de pratiquer le même jeu. Dans le classique, c’est le face à face, la stratégie, la chance, la psychologie et l’expérience qui comptent le plus. Dans la duplicate, comme tout le monde a les mêmes lettres, le même temps et il faut chercher le mot qui donne le plus de points, on travaille plus le vocabulaire, la connaissance de la grille, la formations des mots et le facteur chance est presque éliminé.
Samedi nous avons eu sept rondes. Je crois que c’est en jouant des parties classiques (en appliquant toutes les règles telles que la pendule, l’écriture des mots et des points, les contestations, la non consultation du dictionnaire) que l’on peut s’améliorer. Bien sûr il vaut mieux se mesurer à des bons joueurs, c’est-à-dire ceux qui ont envie de gagner et ont beaucoup d’expérience.
Dans le duplicate, ils n’ont pas l’expérience des joueurs français car le logiciel existe depuis peu d’années. Les gens parlent entre les coups, les noms des lettres n’est pas normalisé, la façon d’annoncer les tirages et les mots trouvés n’est pas très strict, l’arbitrage ne se fait pas en direct, mais après la partie.
La note triste a été l’hommage rendu à une joueuse décédée à 44 ans en février après avoir lutté contre un cancer pendant longtemps. Ils étaient très émus. Je ne la connaissais pas, mais l’avait vu en Espagne sans avoir parlé avec elle. C’est la vie.
J’espère avoir le temps d’aller jouer au club d’ici mon retour en France.
sábado, 11 abril 2015
Les démarches administratives
Il y a quand même des bonnes surprises dans cette grande ville. Je devais réactiver mon permis de conduire colombien que j’avais échangé contre le permis français il y a longtemps. Je n’avais donc plus de papier colombien attestant de mon permis obtenu dans les années 70. Je pensais que je devais recommencer à zéro. Cependant en faisant des recherches dans les sites officiels du Ministère du transport, j’ai découvert que mon permis était encore valable. À première vue je devais seulement passer un examen médical puis demander une copie du permis.
Mi-février je me suis donc présenté au service agréé pour passer l’examen et là j’ai eu la deuxième bonne surprise, je n’avais pas besoin d’examen, mais seulement demander la copie. Je suis allé directement au bureau et en moins de deux heures j’avais mon permis.
Cette semaine j’ai aussi profité pour changer mon passeport car l’ancien format ne serait plus valable en novembre 2015. Il faudra maintenant un passeport biométrique avec lecture électronique. Là aussi je suis allé faire la demande et en moins d’une heure j’avais déposé mon dossier et payé le passeport (beaucoup moins cher qu’en Europe). Vingt-quatre heures après je suis allé le chercher et aussi en moins d’une heure je suis reparti avec le nouveau document.
Dans un cas comme dans l’autre, le système mis en place est très efficace. On arrive au bureau, un fonctionnaire à l’entrée demande qu’est-ce que l’on veut faire comme démarche, il oriente le demandeur vers le guichet correspondant, on nous donne un numéro de rendez-vous, on s’assied dans une grande salle où des écrans indiquent le numéro appelé et le guichet où il faut se rendre. Il y a suffisamment de places assises pour attendre son tour. Dans les écrans, on passe des informations de toute sorte sur les services offerts ainsi que les démarches à suivre. En plus il y a des files prioritaires pour les personnes âgées (plus de 62 ans), des handicapés ou des femmes enceintes.
En fin de compte, on passe plus de temps dans les embouteillages pour se rendre à ces bureaux que dans leurs bâtiments. Quand je pense au temps que j’ai dû attendre en France pour obtenir le renouvellement de ma carte de résident, ça me laisse songeur.
Note: Photo, « Bogotá Business Center » par Jose David Parra from Bogota, Colombia — Bogota. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bogot%C3%A1_Busine...
00:55 Anotado en Elucubraciones, Viajes | Permalink | Comentarios (2) | Tags: colombia, diligencias
lunes, 06 abril 2015
Tenjo, à deux pas de Bogota
Bogotá a tellement grandi qu’elle a englouti des villes voisines devenues maintenant des mairies d’arrondissement. Il y en a 19, mais le nombre va certainement grandir lorsque Soacha et Cota par exemple seront à leur tour absorbées.
À une trentaine de kilomètres d’ici se trouve la municipalité de Tenjo. C’est un vieux village agricole qui est en train de devenir une cité dortoir de la capital car il est tout près, mais encore à la campagne.
En tout cas, il a sa campagne agricole, mais beaucoup de maisons en construction, et pas mal d’écoles primaires et secondaires privées qui se sont installées au sein de cette bourgade.
Nous avons mangé dans un joli restaurant campagnard, La Granja, qui a le chic d’avoir des activités ludiques pour les enfants : il y a des ateliers de marionnettes, de maquillage, de peinture, de menuiserie, de modelage, etc. Ils ont un mini zoo d’animaux domestiques pour que les enfants citadins puissent connaître des ânes, chevaux, poules, canards, lapins, cochons d’Inde, lamas, autruches, moutons, chèvres et d’autres bêtes encore.
Le restaurant est bon avec une carte bien remplie. La décoration est très originale et tourne autour du monde animal. Nous avons vu des papillons, libellules, girafes, abeilles et autres formes en fer forgée en récupérant des objets anciens, comme par exemple des machines à écrire, des vélos, des machines à coudre.
Ce week-end de Pâques il n’y avait pas beaucoup de monde car les Bogotanais ont quitté la ville. C’est en effet un des rares longs week-ends de l’année grâce au jeudi et vendredi saints qui sont fériés. En fait depuis quelques années déjà les jours fériés sont déplacés au lundi suivant pour éviter les ponts, sauf quelques fêtes importantes comme Noël, le jour de l’an, Pâques et la fête nationale de la Colombie.
La route était bonne ; c’était notre première sortie de la capitale en conduisant une voiture en Colombie depuis des décennies. Peut-être que je vais essayer d’autres sorties en voiture, par exemple à Ibagué, et pourquoi pas aller jusqu’à la mer des Caraïbes.
04:51 Anotado en Naturaleza, Ocio, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, campo, bogotá