jueves, 23 abril 2015
… dans un corps sain
Pour être en forme physiquement, le fitness est aujourd’hui une très bonne option. Après avoir visité quelques-uns, j’ai choisi un très complet près de notre appartement. De plus il y avait une promotion si l’on payait trois mois ou plus tout de suite. Il fallait un examen médical avec un spécialiste sportif qui donne un diagnostic pour que le moniteur puisse préparer un programme adapté aux besoins et intérêts de chacun.
Il y a plein de machines pour entraîner le cœur et d’autres pour la musculation. Les horaires sont très larges : ils ouvrent vers 5h30 du matin et ferment vers 23h. Il y a un sauna et un hammam en plus des salons de coiffure et de massages. Des cours collectifs d’aérobic, zumba, yoga et autres exercices sont offerts.
On voit la différence de niveau de vie. Le matériel est en bon état mais pas aussi bien entretenu et sophistiqué qu’à Genève. Dans celui de Suisse, les machines sont activées par une clef électronique qui contient le programme. L’appareil compte les mouvements et calcule les poids et performances. Le tout est stocké dans une base de données personnalisée consultable par le web.
Ici tout est manuel. Le programme est indiqué avec des couleurs dans une feuille de papier qu’il faut déchiffrer avec le moniteur. On doit compter mentalement les mouvements et ne pas oublier les séquences. Mais le moniteur est toujours disponible pour donner des explications.
Ici comme à Genève, l’affluence dépend de l’heure de la journée. Il vaut mieux aller aux heures de travail, car il y a moins de monde que tôt le matin ou en soirée. Aux heures creuses, ce sont surtout des femmes au foyer et des retraités qui peuvent aller sans contraintes.
Ici comme à Genève, les femmes profitent pour bavarder (les hommes aussi, mais dans une moindre mesure). On parle quand même plus en Colombie, surtout dans le bain turc, où certains assidus amènent des feuilles parfumées comme l’eucalyptus pour embaumer la vapeur et les poumons. J’ai entendu les hommes voulant refaire le monde avec la parole. Il en a aussi qui apportent des boissons pour parler davantage.
J’aime bien ces moments où l’on peut réfléchir ou laisser voler l’imagination pendant que le corps travaille. C’est souvent au fitness que mes histoires de fiction prennent forme dans ma tête.
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lunes, 20 abril 2015
Un esprit sain dans…
Il y a beaucoup de manières de faire travailler sa tête. Un de mes exercices préférés est le scrabble. Je joue en français et en espagnol. Pourtant je ne prends pas le temps de travailler mon vocabulaire ni les trucs et astuces des champions. C’est peut-être pour ça que je ne suis pas très bon dans aucun des deux.
Le week-end du 11-12 avril, il y a eu un tournoi de scrabble espagnol organisé par le club de Bogotá. Comme le prochain championnat du monde sera à Cali, Colombie, ils sont très motivés ici pour s’entraîner et obtenir des meilleures places. Si nous nous qualifions lors des championnats européen ou français, je ne pense pas revenir en Colombie en octobre seulement pour ce championnat.
Nous étions donc une vingtaine de joueurs principalement de Bogotá, mais aussi des villes colombiennes de Cali, Pereira et Ibagué. Il y avait une joueuse du Pérou et une autre du Venezuela. Nous étions les joueurs « français ». L’ambiance était très sympa. Nous connaissions quelques joueurs Colombiens que nous avions rencontrés lors des championnats européen et mondial qui se sont déroulé en Espagne en 2012.
Ils préfèrent la modalité classique, car dimanche lors des deux parties duplicate nous n’étions que dix joueurs. Moi, j’aime les deux. Ce sont deux formes bien différentes de pratiquer le même jeu. Dans le classique, c’est le face à face, la stratégie, la chance, la psychologie et l’expérience qui comptent le plus. Dans la duplicate, comme tout le monde a les mêmes lettres, le même temps et il faut chercher le mot qui donne le plus de points, on travaille plus le vocabulaire, la connaissance de la grille, la formations des mots et le facteur chance est presque éliminé.
Samedi nous avons eu sept rondes. Je crois que c’est en jouant des parties classiques (en appliquant toutes les règles telles que la pendule, l’écriture des mots et des points, les contestations, la non consultation du dictionnaire) que l’on peut s’améliorer. Bien sûr il vaut mieux se mesurer à des bons joueurs, c’est-à-dire ceux qui ont envie de gagner et ont beaucoup d’expérience.
Dans le duplicate, ils n’ont pas l’expérience des joueurs français car le logiciel existe depuis peu d’années. Les gens parlent entre les coups, les noms des lettres n’est pas normalisé, la façon d’annoncer les tirages et les mots trouvés n’est pas très strict, l’arbitrage ne se fait pas en direct, mais après la partie.
La note triste a été l’hommage rendu à une joueuse décédée à 44 ans en février après avoir lutté contre un cancer pendant longtemps. Ils étaient très émus. Je ne la connaissais pas, mais l’avait vu en Espagne sans avoir parlé avec elle. C’est la vie.
J’espère avoir le temps d’aller jouer au club d’ici mon retour en France.
lunes, 06 abril 2015
Tenjo, à deux pas de Bogota
Bogotá a tellement grandi qu’elle a englouti des villes voisines devenues maintenant des mairies d’arrondissement. Il y en a 19, mais le nombre va certainement grandir lorsque Soacha et Cota par exemple seront à leur tour absorbées.
À une trentaine de kilomètres d’ici se trouve la municipalité de Tenjo. C’est un vieux village agricole qui est en train de devenir une cité dortoir de la capital car il est tout près, mais encore à la campagne.
En tout cas, il a sa campagne agricole, mais beaucoup de maisons en construction, et pas mal d’écoles primaires et secondaires privées qui se sont installées au sein de cette bourgade.
Nous avons mangé dans un joli restaurant campagnard, La Granja, qui a le chic d’avoir des activités ludiques pour les enfants : il y a des ateliers de marionnettes, de maquillage, de peinture, de menuiserie, de modelage, etc. Ils ont un mini zoo d’animaux domestiques pour que les enfants citadins puissent connaître des ânes, chevaux, poules, canards, lapins, cochons d’Inde, lamas, autruches, moutons, chèvres et d’autres bêtes encore.
Le restaurant est bon avec une carte bien remplie. La décoration est très originale et tourne autour du monde animal. Nous avons vu des papillons, libellules, girafes, abeilles et autres formes en fer forgée en récupérant des objets anciens, comme par exemple des machines à écrire, des vélos, des machines à coudre.
Ce week-end de Pâques il n’y avait pas beaucoup de monde car les Bogotanais ont quitté la ville. C’est en effet un des rares longs week-ends de l’année grâce au jeudi et vendredi saints qui sont fériés. En fait depuis quelques années déjà les jours fériés sont déplacés au lundi suivant pour éviter les ponts, sauf quelques fêtes importantes comme Noël, le jour de l’an, Pâques et la fête nationale de la Colombie.
La route était bonne ; c’était notre première sortie de la capitale en conduisant une voiture en Colombie depuis des décennies. Peut-être que je vais essayer d’autres sorties en voiture, par exemple à Ibagué, et pourquoi pas aller jusqu’à la mer des Caraïbes.
04:51 Anotado en Naturaleza, Ocio, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, campo, bogotá