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martes, 21 marzo 2017

Dessine-moi un mouton

 

dibujo, pasatiemposJe me suis inscrit à un cours de dessin. J'avais déjà fait des cours de peinture dans un club de mon travail ainsi que des stages d'aquarelle d'un week-end ou d'une semaine. Quand j'étais enfant j'aimais beaucoup dessiner. C'était mon hobby préféré. J'aimais surprendre les adultes avec mes images. En grandissant j'ai oublié de dessiner. Seulement lorsque j'étais en vacances, au restaurant, dans un parc avec mes enfants ou en attendant quelqu'un que je sortais un bout de papier pour fixer en images ce que je voyais. C'est un très bon moyen de voir les détails d'une scène. Meilleur que la photo car on a le temps de regarder chaque coin du paysage. La photo c'est autre chose. Je l'aime bien aussi, mais c'est plutôt le cadrage ou l'insolite qui fait la différence.

Mon nouveau prof de dessin m'a demandé de lui montrer ce que je dessinais, mais comme je n'avais rien, il m'a dit qu'il fallait avoir un cahier et dessiner tous les jours. C'est la pratique qui fait le dessinateur et qui permet de progresser. En classe il me donne des exercices. Nous sommes deux en cours de dessin, mais dans la même classe le prof donne des leçons de peinture et de couleur en acrylique. Nous avons essayé diverses techniques. J'aime bien le graphite et les ombres que l'on peut créer simplement en frottant le papier avec le doigt ou un bout de chiffon. Ce sont trois heures de travail intense en classe par semaine. Chez moi je passe depuis presque deux mois une quarantaine de minutes par jour à dessiner. Pour avoir des idées et ne pas sécher devant la page blanche, je fais un dessin sur un mot trouvé dans le dictionnaire ; j'ai choisi la lettre n. Je fais un deuxième dessin sur ce que j'ai rêvé pendant la nuit. Je dessine tôt le matin pour que les rêves ne disparaissent pas de ma mémoire.

dibujo, pasatiemposÇa donne une série d'images très hétéroclites. Je ne sais pas quoi faire avec elles. Peut-être raconter une histoire ou bien une vidéo avec un commentaire sonore. On verra bien.

En revanche, passer tout ce temps à dessiner implique que je dédie moins de temps à écrire, mon autre passe-temps préféré. La lutte avec le temps qui passe est perpétuelle et dérisoire. Ça m'amuse et me distrait. En dessinant ou en écrivant j'oublie tout en me concentrant sur l'expression de mes pensées.

 

jueves, 23 abril 2015

… dans un corps sain

NV-IMP914.jpgPour être en forme physiquement, le fitness est aujourd’hui une très bonne option. Après avoir visité quelques-uns, j’ai choisi un très complet près de notre appartement. De plus il y avait une promotion si l’on payait trois mois ou plus tout de suite. Il fallait un examen médical avec un spécialiste sportif qui donne un diagnostic pour que le moniteur puisse préparer un programme adapté aux besoins et intérêts de chacun.

Il y a plein de machines pour entraîner le cœur et d’autres pour la musculation. Les horaires sont très larges : ils ouvrent vers 5h30 du matin et ferment vers 23h. Il y a un sauna et un hammam en plus des salons de coiffure et de massages. Des cours collectifs d’aérobic, zumba, yoga et autres exercices sont offerts.

On voit la différence de niveau de vie. Le matériel est en bon état mais pas aussi bien entretenu et sophistiqué qu’à Genève. Dans celui de Suisse, les machines sont activées par une clef électronique qui contient le programme. L’appareil compte les mouvements et calcule les poids et performances. Le tout est stocké dans une base de données personnalisée consultable par le web.

Ici tout est manuel. Le programme est indiqué avec des couleurs dans une feuille de papier qu’il faut déchiffrer avec le moniteur. On doit compter mentalement les mouvements et ne pas oublier les séquences. Mais le moniteur est toujours disponible pour donner des explications.

Ici comme à Genève, l’affluence dépend de l’heure de la journée. Il vaut mieux aller aux heures de travail, car il y a moins de monde que tôt le matin ou en soirée. Aux heures creuses, ce sont surtout des femmes au foyer et des retraités qui peuvent aller sans contraintes.

Ici comme à Genève, les femmes profitent pour bavarder (les hommes aussi, mais dans une moindre mesure). On parle quand même plus en Colombie, surtout dans le bain turc, où certains assidus amènent des feuilles parfumées comme l’eucalyptus pour embaumer la vapeur et les poumons. J’ai entendu les hommes voulant refaire le monde avec la parole. Il en a aussi qui apportent des boissons pour parler davantage.

J’aime bien ces moments où l’on peut réfléchir ou laisser voler l’imagination pendant que le corps travaille. C’est souvent au fitness que mes histoires de fiction prennent forme dans ma tête.

http://www.elenadelmar.com

17:12 Anotado en Ocio, Viajes | Permalink | Comentarios (0)

lunes, 20 abril 2015

Un esprit sain dans…

Colombia, scrabble

Il y a beaucoup de manières de faire travailler sa tête. Un de mes exercices préférés est le scrabble. Je joue en français et en espagnol. Pourtant je ne prends pas le temps de travailler mon vocabulaire ni les trucs et astuces des champions. C’est peut-être pour ça que je ne suis pas très bon dans aucun des deux.

Le week-end du 11-12 avril, il y a eu un tournoi de scrabble espagnol organisé par le club de Bogotá. Comme le prochain championnat du monde sera à Cali, Colombie, ils sont très motivés ici pour s’entraîner et obtenir des meilleures places. Si nous nous qualifions lors des championnats européen ou français, je ne pense pas revenir en Colombie en octobre seulement pour ce championnat.

Nous étions donc une vingtaine de joueurs principalement de Bogotá, mais aussi des villes colombiennes de Cali, Pereira et Ibagué. Il y avait une joueuse du Pérou et une autre du Venezuela. Nous étions les joueurs « français ». L’ambiance était très sympa. Nous connaissions quelques joueurs Colombiens que nous avions rencontrés lors des championnats européen et mondial qui se sont déroulé en Espagne en 2012.

Ils préfèrent la modalité classique, car dimanche lors des deux parties duplicate nous Colombia, scrabblen’étions que dix joueurs. Moi, j’aime les deux. Ce sont deux formes bien différentes de pratiquer le même jeu. Dans le classique, c’est le face à face, la stratégie, la chance, la psychologie et l’expérience qui comptent le plus. Dans la duplicate, comme tout le monde a les mêmes lettres, le même temps et il faut chercher le mot qui donne le plus de points, on travaille plus le vocabulaire, la connaissance de la grille, la formations des mots et le facteur chance est presque éliminé.

Samedi nous avons eu sept rondes. Je crois que c’est en jouant des parties classiques (en appliquant toutes les règles telles que la pendule, l’écriture des mots et des points, les contestations, la non consultation du dictionnaire) que l’on peut s’améliorer. Bien sûr il vaut mieux se mesurer à des bons joueurs, c’est-à-dire ceux qui ont envie de gagner et ont beaucoup d’expérience.

Colombia, scrabbleDans le duplicate, ils n’ont pas l’expérience des joueurs français car le logiciel existe depuis peu d’années. Les gens parlent entre les coups, les noms des lettres n’est pas normalisé, la façon d’annoncer les tirages et les mots trouvés n’est pas très strict, l’arbitrage ne se fait pas en direct, mais après la partie.

La note triste a été l’hommage rendu à une joueuse décédée à 44 ans en février après avoir lutté contre un cancer pendant longtemps. Ils étaient très émus. Je ne la connaissais pas, mais l’avait vu en Espagne sans avoir parlé avec elle. C’est la vie.

J’espère avoir le temps d’aller jouer au club d’ici mon retour en France.

04:52 Anotado en Juegos, Ocio, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, scrabble