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lunes, 29 enero 2018

El arte de compartir la tusa

colombia, amor, separación, comediaVoici une comédie de 2016 qui revient sur les planches jusqu'au 24 mars 2018. Elle met en scène la vie en couple et la difficulté de passer de l'amour fou du début à la routine de la cohabitation lorsque deux personnes si différentes se rencontrent. La tusa en Colombie est une façon familière de nommer le chagrin d'une séparation amoureuse. La pièce est jouée par son auteur, Diego Trujillo, et l'actrice, Jennifer Leibovici. Les personnages se sont rencontrés sur une île pendant les fêtes de fin d'année. Ils retournent un an après pour fêter cet anniversaire mais les choses tournent mal car l'amour a disparu. En fait ils sont si opposés que ça ne pouvait pas durer. Les dialogues sont drôles et l'accent et les manières des jeunes Colombiens est très bien exploité. Au fond il parle des relations humaines, du mariage, de la vie en solitaire, des intellectuels, du temps qui passe. Il y a un bon mélange de monologues, dialogues et des séquences vidéo qui font que l'heure et demie s'écoule très vite. En fin de compte la vie à deux n'est pas facile, mais on peut imaginer de rester amis après une séparation sans que ce soit un drame.

Show del Arte de Compartir la Tusa en el 2018 por Diego Trujillo

Stand up comedy

Lugar: AUDITORIO CULTURAL OLD MUTUAL

Dirección: AVENIDA 19 No. 109a - 30

Entradas desde: 55.000

 

El arte de compartir la tusa es una divertida comedia que cuenta la historia de una pareja (Un hombre mayor y una mujer joven) que se conocen en una isla paradisíaca, Todo termina cuando él le confiesa a ella que no la ama. Estalla la crisis y el conflicto está planteado. Pero es entonces cuando llega “El arte de compartir la tusa”, Gustavo (Diego Trujillo) invita a Laura (Jennifer Leibovici) a pasar esa TUSA juntos, seguir siendo amigos y seguir trabajando juntos a pesar de haber terminado su relación.

https://eventsite.com.co/bogota/eventos/stand-up-comedy/e...

http://tdeteatro.com/

https://www.youtube.com/watch?v=KMzzWMcWLJE

03:41 Anotado en Teatro | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, amor, separación, comedia

jueves, 23 febrero 2017

Le prénom

NV-IMP976.jpgJe n'ai pas vu la pièce de théâtre originale en français ni le film qui l'a suivie, mais voir son adaptation en espagnol m'a intrigué. En fin de compte c'était une bonne adaptation au langage et au monde colombiens. Quoique la prononciation à la française du prénom Adolphe c'était raté, car erronée et maladroite, le reste semble juste. C'est plutôt réussi. C'est l'histoire d'un groupe d'amis d'enfance qui s'aiment et se détestent à la fois. Il y a des surprises, on rit, mais aussi il y a un fond pathétique. Au fait c'est le reflet de l’hypocrisie de la société d'ici ou d’ailleurs. Je ne sais pas si le public non averti peut comprendre certaines références bien françaises. On passe un bon moment grâce à l'actuation et la mise en scène simple et directe. Ça m'a rappelé une pièce que j'ai vu récemment à Versoix où il s'agit de trois frères qui se retrouvent dans une réunion de famille où les tensions et rivalités internes finissent par exploser.

El nombre

Una comedia fresca, cercana, directa, delirante, que invita a pasarla bien y que a la vez abre un espacio de reflexión acerca de las diversas formas de mirar la sociedad actual. Amistad, hipocresía y mezquindad humana, nos muestran los personajes de El Nombre.

Actores: Sandra Reyes es Elizabeth, Natalia Durán es Ana, Nicolás Montero es Vicente, Mario Duarte es Claudio y Julio César Herrera es Pedro

Dirección: Mario Morgan | Asistente de dirección: Julián Arango |Dirección de arte: Alejandro Rauhut | Producción general: Johanna Morales | Escritores: Matthieu Delaporte y Alexandre de La Patelliére | Versión: F. Masllorens & F. González del Pino

Teatro Nacional La Castellana

Cl. 95 #47-15, Bogotá

http://teatronacional.co/index.php/en/el-nombre

 

lunes, 26 septiembre 2016

El hombre que mató a don Quijote

NV-IMP965.jpg

Se nota que ya estamos en otoño, se acabaron las vacaciones y todas las actividades están de regreso. Uno quisiera ser ubicuo para poder estar en tantos eventos interesantes a la vez. Una milonga de tango, una película en preestreno en presencia del director acompañada de cata de vino, inauguración de una exposición artística extraña al aire libre, teatro, torneo de ajedrez, exposiciones y un fin de semana de scrabble. Tocó escoger y ganó la pieza de teatro el viernes por la noche y el scrabble sábado y domingo.

Ya había visto a la misma actriz representando a Macondo y Eréndira en monólogos que mezclaban extractos del libro con reflexiones de sus personajes. En esta nueva obra, es don Quijote y Sancho Panza que hablan con su autor, con los espectadores y nuestra época. La compañía de un guitarrista completó el ambiente intimista. Se reviven escenas famosas del personaje como el combate con los molinos de viento o su búsqueda de Dulcinea. La actriz lo va hipotizando a uno con su dicción y lo va metiendo en la acción absurda del caballero loco. Me gustó.

El fin de semana de scrabble francés fue en Montreux con un tiempo magnífico al borde del lago. No estuve muy inspirado en el juego que digamos, inventé palabras u ortografías que me valieron cero puntos y se me escaparon muchos scrabbles, pero lo pasamos bien. Buenos restaurantes amenizados con charlas animadas con los amigos. Lo repetiremos.

 

L'homme qui tua Don Quichotte
Les 23 et 24 septembre à 20h30
D'après l'oeuvre de Miguel Cervantès
Cie Premier Acte
Mise en scène: Sarkis Tcheumlekdjian
Avec: Déborah Lamy et Gilbert Gandil

Après "Macondo" et "Erendira" de Gabriel Garcia Marquez, brillamment adaptés à la scène, Sarkis Tcheumlekdjian revient à La Comédie de Ferney avec une adaptation de Don Quichotte aussi lumineuse que magnétique.

Au-delà de ce que nous connaissons du célèbre Don Quichotte, de ses combats absurdes contre les moulins, de son inimitable tristesse ou de son irréductible fidélité à Sancho, nous ignorons souvent que l'oeuvre dont il est issu se compose de deux parties très distinctes l'une de l'autre et écrites à dix années d'intervalle.

Et si l'une lui donne la vie, l'autre la lui reprend...

Dans la seconde partie de ses aventures, Don Quichotte n'a certes pas changé dans la forme, ses joues semblent toujours s'embrasser l'une l'autre à l'intérieur de la bouche et sa fine moustache est tout aussi mélancolique, mais dans le fond il n'est plus véritablement le même. Ses aventures ont été traduites dans les plus grandes villes d'Europe et, s'abandonnant sciemment au vertige des jeux de miroirs, Cervantès a réussi un tour de force audacieux en déposant malicieusement son livre dans les mains de son héros. C'est auréolé de succès et convaincu de son authenticité que Don Quichotte décide de quitter la table de travail de son créateur et de voyager librement à travers l'Espagne, le livre de ses exploits sous le bras.

Il n'est point, dans la littérature universelle, un autre héros littéraire qui prenne son propre destin en main. Cervantès exploite d'ailleurs ce filon avec bonheur : durant toute la seconde partie du roman, Don Quichotte y évoque souvent le livre qui est en train de le décrire.

La seule chose que notre héros ignore réellement dans cette seconde partie, c'est que son créateur, échaudé par un écrivain peu scrupuleux qui a tenté en 1614 de lui dérober son oeuvre, a annoncé publiquement son intention de tuer son héros plutôt que de le voir courir l'Espagne sous de fausses couleurs : « Afin que nul ne s'avise d'élever contre lui d'autres témoignages, ceux qui existent déjà étant bien suffisants... »

Sarkis Tcheumlekdjian, le 8 mars 2014