sábado, 22 octubre 2011
Le Roi se meurt
Esta pieza de teatro nos dio tema para conversar con amigos después de verla. Es absurda y cómica a la vez. Me recordó la agonía de Franco o la del papa. Los actores son buenos, lo mismo que la puesta en escena. A pesar de que fue creada en 1962 sigue muy vigente, pero es natural ya que seguimos y seguiremos muriendo y hasta el último momento pensando o esperando ser inmortales. Nada más pensar en la muerte del dictador Gadafi para ver cómo la gente se puede aferrar al poder hasta el último instante con la esperanza de que un milagro prolongará la existencia. Y es que a pesar de que la muerte está en la televisión, en los periódicos y en el cine, la gente quiere ignorarla y cada vez estamos menos familiarizados con ella. Al fin y al cabo uno termina sintiéndose en la piel del rey que no quiere morirse pero termina aceptando la realidad. Me gustó.
Le Roi se meurt
d'Eugène Ionesco
Du 11 au 23 octobre
Par la Compagnie Thalie
Prix des places: 15 €, tarif réduit 10 €
Mise en scène : Thomas Freitag, Annick Gambotti
Scénographie : Daniel Rouiller
Création costumes : Jane Lebesque, confection: Dominique Appert
Musique originale : Stéphane Burki
Création lumière et régie : Adrien Laneau
Avec : Dominique Auvray, Polina Eremina, Thomas Freitag, Denis Frenkel, Annick Gambotti, Oscar Garcia Martin
Si chacun d’entre nous estime sa vie comme étant unique au point d’en sacrifier d’autres, si nous sommes persuadés de représenter à nous seuls tous les autres, si par d’obscures ou de claires visions nous attestons que nous valons bien le monde et que le monde nous vaut bien, alors ne serait-ce pas la dernière phrase que nous pourrions prononcer : « Qui veut me donner sa vie ? Qui veut donner sa vie au roi, sa vie au bon roi, sa vie au pauvre roi ? »
Le roi demande, il n’ordonne plus, ses dernières volontés sont ses derniers actes, ses mouvements sa dernière volonté, sa voix son dernier cri, tout est trop tard, tout est passé, tout est fini.
Si Ionesco nous dévoile sa peur de la mort et l’inutilité de l’existence, il n’en reste pas moins une pièce qui est bien vivante et qui jusqu’au bout tente de résister à la facilité de l’abandon.
A voir du 11 au 23 octobre 2011 à 20h30 , 17h le dimanche
Relâche : lundi
Spectacle produit avec le soutien de la communauté de communes du Pays de Gex
http://www.compagniethalie.org/
12:00 Anotado en Espectáculos, Teatro | Permalink | Comentarios (0) | Tags: muerte, ionesco, absurdo
martes, 20 septiembre 2011
Of Mice and Men
Se me estaba pasando comentar esta pieza de teatro. Había visto la obra en cine pero no recuerdo cuándo. Quizás en televisión hace mucho tiempo. Aunque uno se puede imaginar desde el principio que algo grave va a suceder y todo terminará mal, eso no impide que la historia nos atrape sobre todo cuando los actores y la puesta en escena son buenos. Ahora solo me falta leer el libro.
Es un grupo de aficionados de buena calidad. La pequeña sala de la Comédie de Ferney estaba llena pues la obra había pasado varias veces y está ya por terminar su recorrido. Solo le queda una presentación en Annemasse en estos días. Es una suerte vivir en una ciudad pequeña con dos teatros. Hay ciudades más grandes que ni siquiera tienen uno de calidad.
Des souris et des hommes
D'après le roman de John Steinbeck
Les 7 et 8 septembre à 20h30
Par la Compagnie Thalie
Adaptation et mise en scène : Marie-Laure Berchtold
Comédiens : Philippe Gayet, Samuel Torton, Stéphan Petit, Solveig de Chassey, Sébastien Deront
Lumières et régie : Daniel Rouiller
Décors : Benoît Fontaine, Hervé Quillot, Yannick Schlisser
Durée du spectacle : 1h30
Pari de l’émotion, de la poésie et de l’amitié : adapter et monter « Des souris et des hommes », l’un des plus célèbres romans de John Steinbeck paru en 1937. Une histoire simple, profonde, intemporelle, universelle. Pari tenu à la Comédie de Ferney en janvier-février 2010 où la pièce a été jouée à guichets fermés pendant trois semaines. Depuis, elle a voyagé dans le Pays de Gex et elle revient pour la toute dernière fois à la Comédie.
L’Amérique des années 30.
Lennie et George, deux travailleurs journaliers touchés par la crise économique, errent sur les routes de la Californie pour louer leurs services, passant d’un ranch à un autre. Lennie, dont l’esprit est celui d’un enfant emprisonné dans un corps d’homme, est obsédé par les souris et les lapins qu’il aime caresser. George, vif et intelligent, veille sur lui. Ils ont en commun un rêve : économiser de l’argent pour acheter une petite ferme. Mais en arrivant dans un nouveau ranch leur destin va croiser celui d’autres personnages et leur espoir bientôt s’envoler.
Ce vers d’un poème de Robert Burns (1759-1796), « Les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas » adopté par John Steinbeck pour illustrer son roman et lui donner son titre, confère à l’œuvre sa dimension philosophique et universelle : toute vie, aussi imprévisible que riche de promesses, peut être bouleversée par un coup du Destin.
Une histoire terriblement humaine dont l’intensité dramatique nous va droit au cœur.
http://www.compagniethalie.org/description.php?IDSPECTACL...
14:09 Anotado en Teatro | Permalink | Comentarios (0) | Tags: drama, ferney-voltaire, steinbeck
lunes, 05 septiembre 2011
Comprendre un peu est chose nécessaire
Interesante esta pieza de teatro sobre la comprensión entre los hombres desde el punto de vista de la emigración y de la comunicación o más bien la incomunicación. Siendo yo mismo un emigrado, me identifico en el chino que quiere descubrir Europa y se encuentra con un mundo completamente diferente al imaginado. La diferencia es la época y el hecho de que yo algo entendía del francés al llegar a estas tierras mientras que el chino, no. No es sorprendente lo que le sucede en esta ficción. Me imagino a los indios que trajo Colón a España para mostrar a los reyes lo que había descubierto. ¿Qué habrá sido la vida de esas personas en la Europa de su tiempo? La autora es una argentina que hoy tiene 83 años. Es un texto muy fuerte que hace pensar al mismo tiempo que nos distrae.
La puesta en escena está muy bien hecha. De manera simple lo hace a uno sentirse en un barco o viajando en una carreta. El hospital siquiátrico también está muy bien representado.
El teatro del Châtelard estuvo cerrado varios años por cuestiones de seguridad. Lo visito por primera vez ahora que abrió de nuevo tras respetar las normas. Sigue siendo a escala humana, la entrada está mejor organizada con un más espacio para el bar. Lo que no me gustó fueron las sillas que no son nada confortables y parece que se fueran a partir, además de que el espacio entre las filas es muy reducido.
Comprendre un peu est chose nécessaire
de Griselda Gambaro
du 2 au 11 septembre 2011
Texte Griselda Gambaro | Traduction Françoise Thanas | Mise en scène Simone Audemars (Compagnie L’Organon et FOR) | Scénographie et costumes Roland Deville | Réalisation des costumes Severine Besson et Verena Gimmel | Lumières Christophe Pitoiset | Régie générale Valentin Bouaisser de Bernouis | Administration Nathalie Hellen | Avec Vincent David, Patrick Dentan, Marco Facchino, Hélène Firla, Georges Grbic
Deux lettrés, l’un français et jésuite, l’autre chinois et confucianiste, se lient d’amitié. Alors que tout les sépare, le secon accepte l’invitation du premier pour l’accompagner en Europe. Inspiré d’un fait réel (1722), l’histoire de Hué est une fable lucide -et décalée- sur le déracinement. Avec son écriture précise, tranchante, minimaliste, Griselda Gambaro bouscule les codes du comparatisme culturel pour mieux disséquer, à force de quiproquos et d’incompréhensions mutuelles, la réalité de l’exil. Comme un Candide ou un Zadig qui finiraient mal, Hué, déraciné, rejeté et imperméable à la langue d’autrui, parcourt, de tableau en tableau un chemin initiatique qui le ramènera à son point de départ, dépouillé de tous ses repères et incapable de renouer avec les rites familiaux de sa culture d’origine. Se pose alors à nous cette question lancinante et non résolue : jusqu’à quel point l’homme subissant des rapports sociaux avilissants peut-il rester bon ?
Avec le soutien de la Loterie Romande, Migros Vaud, la Fondation Leenaards et la Ville de Ferney-Voltaire
Spectacle tout public proposé dans le cadre de la Saison Voltaire
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 17h, relâche le lundi
Durée 1h30
Plein tarif 15€ | Abonnement Saison Voltaire 12€ | Tarif réduit 7€
Billets en vente à l’office de tourisme : 0033 (0) 450 28 09 16
Illustration Cédric Louis et Marc Philippin
http://www.theatrelechatelard.fr/CUP.htm
08:00 Anotado en Teatro | Permalink | Comentarios (0) | Tags: argentina, comunicación