domingo, 26 febrero 2023
La femme échevelée
Esta pieza de teatro me sorprendió por su forma. Son monólogos sobre el tema del cabello femenino y su relación con la sumisión o el castigo a lo largo del tiempo. Son ejemplos más o menos conocidos que lo hacen a uno pensar en lo absurdo de esas situaciones de la mujer. Me parece que el cabello femenino es como las plumas en los pájaros, sirven para atraer al otro sexo. Lo raro es el comportamiento de los hombres celosos que quisieran que sus mujeres no sean atractivas para los demás y así estar tranquilos. Se sienten propietarios de ellas como si fueran un objeto. De ahí los velos para mostrar castidad o al contrario la suposición de que una mujer que exhibe su belleza es coqueta y está necesariamente buscando sexo.
Hace poco vi tres patos en un lago que vivían un conflicto. Eran dos machos y una hembra. Uno de los machos estaba tratando de cortejar a la pata, pero el otro pato, que visiblemente formaba pareja con la hembra, buscaba ahuyentar a su rival tratando de morderlo. Lograba alejarlo, pero el rival insistía sin afrontar al pato, sino esquivándolo para acercarse a la pata. Si fueran humanos, el pato hubiera peleado con la pata por ser atractiva para el rival, le hubiera puesto un velo o la hubiera encerrado en la casa. Curioso.
La teatralización de estos monólogos no me convenció. Esperaba una trama que les diera unidad y coherencia. Parecen más apropiados para la lectura que para el teatro. La directora sin embargo logró una puesta en escena ingeniosa que salvó la situación de la monotonía. Claro que el papel de macho violento ni el de niña oprimida cuadran muy bien con el actor Éric. Las dos actrices y el músico completan bien el espectáculo que tiene el mérito de haberse realizado y de dejarnos pensando en el fondo del problema.
La femme échevelée
De Solange Behoteguy
Quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? »
Au-delà de l’exercice de diction, cette phrase est une question : quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner ?
Méduse ou femme du monde, la question capillaire est toujours au cœur de la hiérarchie sociale. Les cheveux fascinent, envoûtent ou font peur. Excroissance précieuse ou appendice inutile, ils ornent ou défigurent une tête féminine.
Avec « la femme échevelée », nous entrerons dans le sacro-saint de notre civilisation patriarcale, au cœur des images d’Épinal qui séparent ce qui est convenu de ce qui ne l’est pas. Il s’avère que même à l’époque de « tout est possible », le fameux « Allo ! » de Nabila porte sur les cheveux des filles. Un appel et un rappel à notre conscience que nous tenterons d’éveiller lors de cette création de la Compagnie Thalie.
En renversant les codes du masculin et du féminin, les actrices et les acteurs incarneront cinq portraits de femmes, croquées sur le vif et à vif. Des tondues de la Libération jusqu’au mariage forcé, nous suivrons le fil des cheveux tissé par Solange Behoteguy. Auteure d’origine bolivienne installée depuis des années à Ferney-Voltaire, Solange écrit des textes aussi divers que les articles de presse ou des romans policiers. Avec ces cinq monologues réunis dans une pièce, elle parcourt des époques et des pays avec des personnages qui s’expriment ouvertement et sans tabou. Sensibles et profonds, ces textes seront aussi un prétexte à jouer ensemble et à rendre ludiques et drôles les sujets graves.
D’âges et d’horizons différents, les quatre artistes ont à cœur de donner à la pièce une dimension chorale et rythmique. Le tout accompagné par une création musicale originale de Jean-Louis Déconfin. Ainsi les monologues se transformeront en autant de polyphonies et de terrains de jeu partagés.
THÉÂTRE
Du 22 au 26 février
à 20h30 sauf
dimanche à 17h00
Durée 1h30
Création Compagnie Thalie
Mise en scène : Polina Eremina
Interprétation : Chloé Thébault, Éric Dalhen et Joanna Demaurex
Création musicale originale : Jean-Louis Déconfin
Création lumière : Adrien Laneau
https://compagniethalie.org/la-femme-echevelee/
domingo, 19 febrero 2023
Volver ou Piazzolla, le tango de l'exil
Me pareció original este espectáculo de música y teatro donde muy buenos músicos tocan composiciones de Piazzola, aunque también de otros pocos compositores conocidos, y al mismo tiempo, Philippe Cohen interpreta el papel del famoso compositor argentino contando su propia vida. El comienzo del espectáculo fue un poco caótico a mi gusto. Por eso temí que, si continuaba así, no podría disfrutar de la música. Por suerte, todo se fue canalizando y calmando. El resultado fue bueno.
Aprendí varias cosas como que Piazzola había vivido muy joven con su familia en Nueva York o que estudió y practicó la música clásica antes de volver al tango. Recordé una anécdota sobre él que me contaron, pero no usaron en esta obra. Parece que de joven le gustaba bromear y de pronto tiraba petardos a la orquesta en medio de un baile de tango en la Argentina. ¿Será cierto? Olvidé comentárselo a los músicos o al actor en el bar donde estuvieron charlando con el público.
No había visto un espectáculo similar en el que los músicos actúan, excepto en otras especies de comedias musicales que no son como este. Aquí el tiempo pasó rápido y al final en el bar pudimos comer empanadas argentinas con una copa de vino.
Volver ou Piazzolla, le tango de l'exil
Un concert-spectacle qui relate le parcours d’Astor Piazzolla. De la musique au cœur de ce spectacle, avec les plus beaux chefs-d’œuvre du maître argentin, mais aussi les anecdotes, récits, témoignages, tranches de vie qui viennent colorer d’émotions et de rires cette puissante évocation. Piazzolla à New-York, Paris, Buenos-Aires ; Astor découvre Bach, Gershwin, le classique et revient au Tango ! Sur scène, emportés par les cassures rythmiques et mélodies envoutantes, les musiciens deviennent personnages, les décors apparaissent, et les partitions s’envolent !
Avec Tomas Hernandez Bages au violon, Mario Cataneda Nader au violoncelle, Oriane Joubert au piano, Narciso Salu guitare et chant, Gaëlle Poirier bandonéon et accordéon.
Comédiens : Philippe Cohen
Mise en scène : Philippe Cohen
Lumière : Jérôme Burdet
Musique : Astor Piazzolla
Compagnie : Cie Confiture
Soutiens : Loterie Romande
Durée : 1h30
10:35 Anotado en Espectáculos, Teatro | Permalink | Comentarios (0) | Tags: tango, música, argentina
sábado, 05 octubre 2019
Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins
Curiosa manera de hablar de amor tomando al pie de la letra expresiones figuradas. El resultado es gracioso, extraño y poético a la vez. Me recordó algunos cuentos de Cortázar como aquel en el que un hombre vomita conejos. Me dieron ganas de jugar con las palabras escribiendo algún relato con el mismo artificio.
En esta pieza lo que falta es más coherencia pues se trata de una selección de textos que a veces pasan de un tema a otro sin razón. Un ejercicio difícil pero un buen resultado, un poco loco como el mundo en que vivimos. Buena actuación y puesta en escena. De cualquier forma, lo mete a uno en un mundo onírico y hasta ilógico que dejándose llevar por el juego es divertido.
Théâtre : Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins
L’Atelier Florentin présente Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins, d’après Matéi Visniec, à la Comédie de Ferney vendredi 4 et samedi 5 octobre.
« Tendresse contre folie, poésie contre un monde de brutes… Voilà le pari de ce texte qui a trouvé la complicité du poète-comédien Salvatore Caltabiano et du metteur en tendresse Serge Barbuscia.
Et si on parlait tendresse ? Dans ce monde qui sombre de plus en plus dans la violence, dans ce monde qui tourne de plus en plus vite sans savoir où se trouve l’horizon rédempteur, la tendresse est presque une forme de résistance culturelle. La tendresse et son corollaire, la poésie, sont des comètes qui reviennent pour nous parler de quelque chose d’essentiel, quelque chose que l’homme ne doit pas extirper de son être… La tendresse et ses corollaires, l’amour, le rêve et la poésie, sont des fenêtres de bonheur à notre portée. Il faut seulement s’arrêter un peu, faire un pas de côté, descendre un instant du carrousel fou du quotidien et respirer…
Respirer l’air réjouissant du désir et de l’imagination. La tendresse peut nous apprendre beaucoup sur nous-même et sur la manière dont on se laisse parfois trop facilement engloutir par la folie du monde.
Merci à tous ceux qui vont offrir une heure de leur vie à la redécouverte de la tendresse comme forme secrète d’énergie cosmique. Et ce sont peut-être elles, la tendresse avec son complice, la poésie, qui font tourner le monde dans le bon sens… – Matéi Visniec »
– Compagnie Thalie.
Informations pratiques
Vendredi 4 et samedi 5 octobre à 20h30.
Durée : 1h05
Un spectacle à découvrir dès 10 ans.
Distribution
Par l’Atelier Florentin
Mise en scène : Serge Barbuscia
Avec : Salvatore Caltabiano
Musique originale : Eric Crataviato