sábado, 11 abril 2015
Les démarches administratives
Il y a quand même des bonnes surprises dans cette grande ville. Je devais réactiver mon permis de conduire colombien que j’avais échangé contre le permis français il y a longtemps. Je n’avais donc plus de papier colombien attestant de mon permis obtenu dans les années 70. Je pensais que je devais recommencer à zéro. Cependant en faisant des recherches dans les sites officiels du Ministère du transport, j’ai découvert que mon permis était encore valable. À première vue je devais seulement passer un examen médical puis demander une copie du permis.
Mi-février je me suis donc présenté au service agréé pour passer l’examen et là j’ai eu la deuxième bonne surprise, je n’avais pas besoin d’examen, mais seulement demander la copie. Je suis allé directement au bureau et en moins de deux heures j’avais mon permis.
Cette semaine j’ai aussi profité pour changer mon passeport car l’ancien format ne serait plus valable en novembre 2015. Il faudra maintenant un passeport biométrique avec lecture électronique. Là aussi je suis allé faire la demande et en moins d’une heure j’avais déposé mon dossier et payé le passeport (beaucoup moins cher qu’en Europe). Vingt-quatre heures après je suis allé le chercher et aussi en moins d’une heure je suis reparti avec le nouveau document.
Dans un cas comme dans l’autre, le système mis en place est très efficace. On arrive au bureau, un fonctionnaire à l’entrée demande qu’est-ce que l’on veut faire comme démarche, il oriente le demandeur vers le guichet correspondant, on nous donne un numéro de rendez-vous, on s’assied dans une grande salle où des écrans indiquent le numéro appelé et le guichet où il faut se rendre. Il y a suffisamment de places assises pour attendre son tour. Dans les écrans, on passe des informations de toute sorte sur les services offerts ainsi que les démarches à suivre. En plus il y a des files prioritaires pour les personnes âgées (plus de 62 ans), des handicapés ou des femmes enceintes.
En fin de compte, on passe plus de temps dans les embouteillages pour se rendre à ces bureaux que dans leurs bâtiments. Quand je pense au temps que j’ai dû attendre en France pour obtenir le renouvellement de ma carte de résident, ça me laisse songeur.
Note: Photo, « Bogotá Business Center » par Jose David Parra from Bogota, Colombia — Bogota. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bogot%C3%A1_Busine...
00:55 Anotado en Elucubraciones, Viajes | Permalink | Comentarios (2) | Tags: colombia, diligencias
lunes, 06 abril 2015
Tenjo, à deux pas de Bogota
Bogotá a tellement grandi qu’elle a englouti des villes voisines devenues maintenant des mairies d’arrondissement. Il y en a 19, mais le nombre va certainement grandir lorsque Soacha et Cota par exemple seront à leur tour absorbées.
À une trentaine de kilomètres d’ici se trouve la municipalité de Tenjo. C’est un vieux village agricole qui est en train de devenir une cité dortoir de la capital car il est tout près, mais encore à la campagne.
En tout cas, il a sa campagne agricole, mais beaucoup de maisons en construction, et pas mal d’écoles primaires et secondaires privées qui se sont installées au sein de cette bourgade.
Nous avons mangé dans un joli restaurant campagnard, La Granja, qui a le chic d’avoir des activités ludiques pour les enfants : il y a des ateliers de marionnettes, de maquillage, de peinture, de menuiserie, de modelage, etc. Ils ont un mini zoo d’animaux domestiques pour que les enfants citadins puissent connaître des ânes, chevaux, poules, canards, lapins, cochons d’Inde, lamas, autruches, moutons, chèvres et d’autres bêtes encore.
Le restaurant est bon avec une carte bien remplie. La décoration est très originale et tourne autour du monde animal. Nous avons vu des papillons, libellules, girafes, abeilles et autres formes en fer forgée en récupérant des objets anciens, comme par exemple des machines à écrire, des vélos, des machines à coudre.
Ce week-end de Pâques il n’y avait pas beaucoup de monde car les Bogotanais ont quitté la ville. C’est en effet un des rares longs week-ends de l’année grâce au jeudi et vendredi saints qui sont fériés. En fait depuis quelques années déjà les jours fériés sont déplacés au lundi suivant pour éviter les ponts, sauf quelques fêtes importantes comme Noël, le jour de l’an, Pâques et la fête nationale de la Colombie.
La route était bonne ; c’était notre première sortie de la capitale en conduisant une voiture en Colombie depuis des décennies. Peut-être que je vais essayer d’autres sorties en voiture, par exemple à Ibagué, et pourquoi pas aller jusqu’à la mer des Caraïbes.
04:51 Anotado en Naturaleza, Ocio, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, campo, bogotá
martes, 31 marzo 2015
Carthagène des Indes
Si vous avez l’occasion d’aller à Carthagène sur la côte Caraïbe colombienne, n’hésitez pas. Ça vaut le voyage. C’est une jolie ville qui a préservé de manière harmonieuse son architecture coloniale. Elle a un fort espagnol imprenable qui gardait l’or de l’Amérique en partance pour l’Europe et recevait des galères remplies d’esclaves noirs. Je croyais que les pirates et corsaires n’avaient pas réussi à la conquérir, mais en flânant dans les rues, nous avons vu une plaque sur une maison indiquant que le corsaire anglais Sir Francis Drake l’avait habité. Dans la Wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Cartagena_de_Indias_(1586) il y a un article qui raconte la pise de la ville par ce pirate en 1586 ; c’est intéressant et en plus il y a un lien avec l’origine du cocktail mojito comme un médicament créé à Cuba pour aider Drake à combattre les fièvres que ses troupes avaient attrapées lors de leurs séjour à Carthagène et qui s’appelait El Draque au début.
De toute façon, Carthagène était tellement bien protégée que les espagnols n’ont pas pu la reprendre lors de la reconquête que par le siège el la mort de presque un tiers de sa population d’alors. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Carthag%C3%A8ne_des_Indes_(1815) partiellement traduite de l’espagnol où l’on explique aussi le nom de Ciudad Heroica (Ville héroique).
Je suis allé plusieurs fois pendant ces quarante dernières années. En tout, ça fait six voyages. Cette fois-ci nous étions invités par nos amis Julio et Olga Lucía qui ont un appartement là-bas depuis plusieurs années et la connaissent très bien.
La ville s’est étendue en largeur et en hauteur. Aujourd’hui elle a dépassé le million d’habitants et ça se voit dans la circulation automobile qui est très chargée. Comme les taxis n’ont pas de taximètre, il est conseillé de négocier le prix pour éviter des mauvaises surprises. Cependant elle est peut-être la ville la plus sûre du pays. On peut se promener sans soucis presque partout et à toute heure de la journée. Il y a des très bons restaurants et bars en ville. Des groupes de chanteurs font des spectacles dans les places et dans les rues touristiques. Il y a une ambiance de fête qui remplit l’atmosphère. Des magasins d’artisanat local ou de bijouteries sont nombreux ainsi que des musées. Elle m’a rappelé la Havane à Cuba.
Les plages de sable fin sont très bonnes. Nous n’avons pas eu le temps d’aller en barque sur des îles proches pleines de mangroves ; cela nous aurait pris une journée entière et nous voulions profiter du festival de cinéma. Ce sera lors d’un prochain voyage.
Tiens ! Ça fait déjà deux mois que nous sommes en Colombie. Ça veut dire aussi que le compte à rebours pour le retour en France a commencé. Le temps passe vite…
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