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jueves, 11 abril 2019

Emotional shock

NV-IMP1006.jpgThe nurse just left saying the doctor will come soon. I don't know what I'm doing here. In my camera there are photos of a pub called 'Virgins and Castle'.

I was taking pictures in Kenilworth for a magazine who asked for images of old pubs. As in that place there was one opened in 1563, I went through the streets following the path I had traveled years ago to find, in that pub, the one that is now my wife.

If there were at pictures of well-known people in my camera or a phone number to call and ask for help.

- 'Mr. Dudley, how do you feel today,' the tall man told me.

- 'Well, thank you, what happened?,' I asked.

- You have suffered an accident, you've received a strong physical and emotional shock that has left you without memory.

- Whoa, who hurt me?

- The Bréxit.

- What's that?

sábado, 31 diciembre 2016

Romancero decembrino

sueños, poesía, memoriaEl subconsciente es increíble. Hace unos días vi varios cortometrajes entre los cuáles uno de animación Sonambulo <http://www.arte.tv/guide/fr/064422-000-A/sonambulo> que está basado en el poema Romancero sonámbulo de Federico García Lorca <https://es.wikisource.org/wiki/Romance_son%C3%A1mbulo>. Releí el poema para entender la relación entre los dos. El corto es muy abstracto y musical con mucho ritmo y dibujos que parecen inspirados de Miró, Picasso y Dalí. Está bien hecho. Me recordó animaciones de mi hijo Diego. Se lo comenté y le leí el poema.

Antenoche soñé que yo hablaba en verso y me salía un poema parecido al de Lorca con tal naturalidad que me era más fácil que hablar en prosa. Por la mañana traté de escribir lo que recordaba pero no era bueno. Además no lo terminé:

Rojo como el tinto rojo

y el rojo rojo sangriento.

Como dos nubes llovemos

al suelo lanzando rayos.

La felicidad no vemos.

Solo nos impulsa el viento.

Somos dos reyes malayos

a nuestro antojo viajando.

Negro como el café negro

y el negro negro destino.

Seguir es un desatino

pero hay que vivir sedientos.

La curiosidad muy fuerte

nos puede causar la muerte.

disfrutemos los momentos

el amor nos...

Anoche soñé que estaba viviendo en un mundo imaginario que estoy usando para una novela futurista. ¡Cómo me hubiera gustado haber podido recordar exactamente lo que soñé para usarlo en la novela! Pero el subconsciente es caprichoso y la memoria frágil.

 

miércoles, 13 abril 2016

Comme dans un étrange rêve

NV-IMP949.jpgÇa m'a rappelé ces moments où l'on entend une vieille chanson oubliée pour découvrir que l'on connaît encore presque par cœur ses paroles. Ici l'invitation indiquait une réunion d'anciens élèves et professeurs de la faculté d'ingénierie des années soixante-dix. J'ai vu quelques noms sur la liste, la plupart des inconnus. J'étais curieux de rencontrer des amis, mais aussi des têtes oubliées, de reconnaître des visages et à travers eux de revivre des moments oubliés. C'est vrai qu'en habitant à l'étranger depuis presque quarante ans, j'avais perdu de vue presque tout le monde. Nous avions vieilli séparés par l'Atlantique.

À l'entrée, j'ai salué quelques uns, j'ai payé ma part en échange d'un badge avec en gros caractères mon nom. C'était pratique car on pouvait lire de loin les noms des uns et des autres avant de s'en approcher. Pourtant aucune bille connue et les noms ne me disaient rien. Poliment et bêtement je souriais ou saluais comme si j'étais dans un pays étranger entre des gens qui parlent une autre langue.

« Bonjour, Nelson », me dit une dame en me faisant la bise, puis en voyant mon étonnement, elle me dit en me montrant son badge : tu ne te souviens pas de moi ! C'était vrai, mais en même temps des images anciennes me sont revenues à l'esprit et je l'ai vue toute jeune, avec des cheveux très noirs, dans un pull vert olive en laine serré qui faisait ressortir sa généreuse poitrine et sa douce figure qui n'avait pas trop changé malgré le temps.

D'autres personnes se sont assises à la même table où je m'étais installé, toutes aussi étranges les unes que les autres. Mon cerveau essayais sans succès de se repérer dans ce labyrinthe d'inconnus.

Il y avait beaucoup de bruit. Les uns assis, les autres debout discutaient et bavardaient, en riant ou en se donnant des accolades. Les serveurs passaient avec des plateaux pleins d'apéritifs. Moi, je flottais dans un nuage d'incertitudes. Le voisin de gauche me sort alors de ma concentration d'essayer de retrouver les visages d'antan de toutes ces personnes qui m'entouraient en me demandant : quand est-ce que tu as quitté la faculté de psychologie ? Plus effaré encore je lui ai expliqué que j'étais ingénieur, pas psychologue. C'est alors qu'il m'a signalé que la réunion des ingénieurs était à l'étage d'en haut !

Je suis sorti confus vers ma véritable réunion où je me suis retrouvé au milieu d'une centaine d'autres personnes aussi étranges qu'en bas, mais petit à petit j'ai retrouvé quelques anciens amis, certains ont eu du mal à me reconnaître, d'autres pas, la plupart des hommes étions chauves ou avec des cheveux blancs, certainement les femmes étaient toutes avec les cheveux teints, certains s'appuyaient sur des batons, quelques anciens profs m'ont reconnu ou on fait semblant de me reconnaître (moi aussi). On a parlé de parcours de vie, de mariages, de divorces, de morts, des enfants et des petits-enfants et j'ai continué autant que faire se peut de m'efforcer comme dans un étrange rêve à me souvenir du passé au travers des visages vieillis comme le mien.