martes, 03 febrero 2015
Chroniques bogotanaises
Voilà une idée ! Si j’écris en espagnol lorsque je suis en France, pourquoi ne pas écrire en français pendant que je me trouve en Colombie ? Cela me permettra déjà de continuer à pratiquer la langue de Molière et d’autre part de donner envie (ou pas) à mes amis francophones de venir par ici. Pour les hispanophones qui auraient leur français un peu rouillé, j’ai ajouté un lien dans la partie droite de la page de manière à obtenir rapidement une traduction automatique brute par Google Translate.
La première difficulté en arrivant ici c’est toujours le décalage horaire : six heures en hiver et sept en été. Il m’a fallu une semaine pour que mon estomac soit en accord avec l’heure locale. En lisant la météo dans la presse genevoise par l’Internet, je suis content d’avoir choisi cette période de l'année pour venir sur les tropiques. À Bogotá dès qu’il y a un peu de soleil on commence à avoir chaud, mais avec les nuages, il peut faire frisquet, surtout si le vent se lève. Rien de comparable au climat actuel à Genève.
Nous sommes quand même à 2600 mètres sur le niveau de la mer. À une heure de route on peut commencer à avoir chaud au fur et à mesure que l’on descend de la cordillère. En même temps on manque un peu d’oxygène lorsque l’on monte des escaliers ou que l’on marche vite. Je trouve que la ville est beaucoup plus chaude maintenant que lorsque je venais passer des vacances en étant enfant. Il est vrai que n’importe qui habitant la « terre chaude » plus bas dans les vallées aura froid à la capitale du pays. Cependant habitué aux saisons européennes, il n’y a pas de vrai problème d’acclimatation.
La deuxième difficulté est de s’habituer à la valeur de l’argent. L’euro se change en ce moment à environ 2400 pesos. Alors qu’est que l’on peut acheter avec 2400 pesos ici ? Bon, un repas complet pour deux personnes dans un restaurant de cuisine traditionnelle peut coûter 50 ou 80 mille pesos, pour les dames, aller chez le coiffeur pour se laver les cheveux et un brushing, puis une manucure peut couter dans les 50 mille pesos. Pas facile de calculer rapidement l’équivalent en euros ! Pour me faciliter la tâche, je multiplie par quatre et divise par dix mille ; ainsi j’ai une idée approximative. J’espère « penser » en pesos bientôt.
03:35 Anotado en Elucubraciones, Viajes | Permalink | Comentarios (0) | Tags: colombia, aclimatación
lunes, 12 enero 2015
Malgré tout, je suis quand même Charlie
Hier j’étais et je suivais Charlie dans les rues de Paris. J’espère que le monde continuera à l’être et à le suivre. Le temps qu’il a fallu à l’humanité pour déclarer le droit à la liberté d’expression ne peut pas être perdu par l’action de quelques enragés terroristes islamistes. On peut n’est pas être d’accord avec une religion, un journaliste, un caricaturiste ou un écrivant, mais on ne va pas les tuer pour les faire taire ; il faut laisser la justice s’en occuper si besoin est. Il y a une citation, soit disant, de Voltaire qui dit : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »
09:51 Anotado en Elucubraciones | Permalink | Comentarios (1) | Tags: manifestación, libertad de expresión
jueves, 08 enero 2015
Días grises
Ayer ha sido un día triste por varias razones.
Estuve en el cementerio en una ceremonia para despedir a un amigo que murió de un infarto fulminante el 29 de noviembre. Tenía 52 años de edad y gozaba de buena salud. Jugaba basquetbol, era de temperamento calmado y afable. Según me contaron, apenas tuvo tiempo de decirle a su mujer que sentía algo raro a las cinco de la mañana antes de quedar fulminado. No había tenido ningún síntoma en días anteriores. Un corto discurso de sus hijos y una serie de canciones en español y francés de cantantes conocidos nos acompañaron en la capilla donde se oían sollozos. Mucha gente estuvo ahí, sobre todo colegas del trabajo donde lo conocí.
El segundo hecho fue el cobarde asesinato de la redacción del periódico satírico Charlie Hebdo por extremistas terroristas. ¿Cómo pueden ser tan ignorantes para matar a un caricaturista o a un periodista que no piensa como ellos? ¿Qué mundo nos quieren imponer? El pensamiento único e irracional no va conmigo. Quiero una sociedad variada y tolerante donde se respeten todos los derechos humanos. Hay que evitar volver al oscurantismo y a la Edad Media.
Me quedé pensando en que quizás lo que realmente nos distingue de los demás animales es el hecho de que enterramos a nuestros muertos. La gran incógnita es qué hay después de la muerte: ¿el paraíso como esperan los religiosos o la nada como predican los ateos? Quizás lo mejor es no saber. Me da igual desde mi posición de agnóstico. Estoy seguro de que es un problema que está fuera del alcance de nuestro racionamiento. Es cuestión de fe en un caso como en otro. Es como cuando veo un buen mago, sé que hay un truco, pero mejor no saberlo para que no se rompa el encanto.
Me pregunto si la otra característica de la humanidad no es la violencia de los unos con otros para imponer ideas. Cada cual quiere tener razón a toda costa y que nadie lo contradiga. Una de las cosas que más me gustan de Francia es la libertad de expresión. Se puede debatir cualquier tema sin mayores problemas. Si todos pensáramos igual, sería aburridísimo.
18:31 Anotado en Elucubraciones | Permalink | Comentarios (0) | Tags: fanatismo, vida, muerte, más allá, humanidad